Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

 

Cath�drale de Saint-Pol de L�on

  Retour page d'accueil        Retour ville de Saint-Pol-de-L�on  

Vous poss�dez des informations historiques sur Saint-Pol-de-L�on, vous souhaitez les mettre sur le site infobretagne, contactez-moi par mail (voir page d'accueil)

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

La cath�drale (XIII-XVI�me si�cles) est d�di�e � Paul Aur�lien (saint Pol), premier �v�que du L�on. Sa vie nous est connue par un manuscrit dat� de 884, �crit par un moine de Land�vennec. N� au Pays de Galles vers 490, form� � l'�cole de saint Iltud, le jeune homme, ordonn� pr�tre, embarque en 525 en compagnie de douze compagnons pour le continent. Il d�barque � l'�le d'Ouessant puis remonte vers le Nord-Finist�re en longeant la c�te jusqu'� la ville qui portera son nom Saint-Pol-de-L�on puis l'�le de Batz. L�, il d�barrasse l'�le d'un dragon terrifiant. Il sera sacr� �v�que de L�on, le premier d'une lign�e qui comptera une soixantaine de pr�lats jusqu'� la R�volution.

Depuis 1901, la cath�drale est �galement Basilique Mineure de l'Annonciation. B�ti � l'emplacement d'une �glise romane dont il subsiste quelques vestiges, le monument a �t� �difi� en plusieurs �tapes. La nef en pierre de Caen, la fa�ade occidentale et le porche sud datent du XIII�me si�cle tandis que le choeur et le transept sont du d�but du XV�me si�cle. Elle a �t� achev�e dans la seconde moiti� du XVI�me si�cle.

 CATHEDRALE DE SAINT-POL-DE-LEON

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Rappel : le Minihy-L�on comportait sept paroisses correspondant aux communes actuelles de Saint-Pol-de-L�on, Roscoff et Santec. En 1698, elles s'appelaient : - Crucifix de la ville ; - Notre-Dame de Cahel ; - Saint-Jean de la ville ou Saint-Jean-Baptiste ; - Toussaints ; - Saint-Pierre ; - Crucifix des Champs ; - Saint-Jean l'Evang�liste ou Tr�gondern.

 

1� Vue d'ensemble.

Dans l'enqu�te de 1698, il est dit que de l'autel du Crucifix-des-Champs (plac� devant la grille du choeur) au bas de la nef de l'�glise il y a 126 pieds, et que du m�me autel � la chapelle absidale il y a 112 pieds, soit en tout 238 pieds de longueur (ou 79 m�tres). La longueur du transept est de 129 pieds (43 m�tres), et la largeur de la nef de 48 pieds (16 m�tres).

M. de Courcy nous dit que la hauteur sous vo�te est de 16 m�tres, et les fl�ches s'�l�vent � environ 50 m�tres. Voici la description qu'il a donn�e de ce monument dans le Bulletin de Association bretonne, en 1851 :

� Les parties les plus anciennes de la Cath�drale qui se voient tant � l'ext�rieur qu'� l'int�rieur du monument, � l'Est du transept m�ridional et dans la paroi Est du m�me transept au-dessus des petites vo�tes, ont permis de r�tablir la configuration de l'abside romane, plus courte que le choeur actuel, abside �lev�e de 1161 � 1171, par l'�v�que Hamon.

Les deux tours et la fl�che de la tour de droite remontent au XIII�me si�cle et peuvent �tre attribu�es � l'�v�que Derrien, qui contribua en 1237 � la fondation des Dominicains de Morlaix.

La forme de la porte des l�preux et de la fen�tre en plein cintre bris� encadrant deux lancettes ouvertes � la base de la tour de droite, la corniche form�e d'un rang de feuilles entabl�es et les archivoltes en dents de scie des lucarnes de la fl�che rappellent encore l'architecture romane.

La nef dut �tre �lev�e par l'�v�que Yves (1262-1292), et par son successeur, Guillaume de Kersauson, qui assistait � la fondation de Notre-Dame du Mur en 1295. On attribue particuli�rement � ce dernier pr�lat l'adjonction, au commencement du XIV�me si�cle, le long du collat�ral Sud, de la chapelle Saint-Martin, o� il fut inhum� en 1327 �.

Nous ajouterons que si Guillaume de Kersauson contribua � la construction de la nef, il dut �galement s'occuper de la construction ou d�coration du portail principal, car nous y remarquons les armes des Kersauzon surmont�es d'une mitre.

� Dans la nef, dont les arcades sont en tiers-point, les chapiteaux des colonnes se composent de feuilles d'eau imit�es de l'antique et de feuilles de ch�ne, d'oseille et de fraisier ; quelques corbeilles sont de plus entour�es au-dessous du tailloir d'un filet bord� de perles. Les meneaux des fen�tres sont en lancettes, et leurs archivoltes du c�t� du Midi sont dessin�es en hachures losang�es ressemblant � des t�tes de clous, tandis que la corniche du collat�ral Nord figure des dents de scie.

Les derni�res arcades du triforium au bas de la nef sont en plein cintre bris�, encadrant chacune deux ogives romanes, soutenues par une colonnette centrale. Les autres arcades du triforium, avec leurs piliers prismatiques sans bases ni chapiteaux, ne peuvent avoir �t� termin�es qu'� la fin du XV�me si�cle.

Les vo�tes de la nef, les croisillons et la fl�che de la tour de gauche commenc�rent � s'�lever sous l'�piscopat de Guillaume de Rochefort, sacr� en 1349.

Le choeur et la paroi Est du croisillon Sud appartenaient encore � l'architecture romane. On trouve la date pr�cise de leur reconstruction dans un recueil d'extraits des comptes de la maison de Bretagne (Biblioth�que nationale) par lequel il appert qu'en l'an 1431, l'�v�que Jean Validire (1427-1432), ci-devant prieur du couvent des Dominicains de Morlaix, obtint du duc Jean V la somme de 12.000 livres pour l'aider � r��difier son �glise cath�drale.

A cette �poque, le choeur fut �lev� en entier et successivement on aveugla la fen�tre de la paroi Ouest du croisillon Sud, pour ouvrir � l'extr�mit� la belle rosace qui s'y voit encore ; on r�tr�cit la longueur du croisillon Nord, en rempla�ant les lambris de ces deux croisillons par des vo�tes plus basses en plein cintre ; enfin, on sculpta au fond du porche lat�ral les portes g�min�es et le b�nitier flamboyant d�cor� des armes des seigneurs de Loum�ral (Echiquet� d'argent et de gueules � 6 traits, le 1er �chiquier charg� d'un annelet de sable), en Ploun�venter, issus en ramage de la maison de Poulmic �.

Nous allons ajouter � cette description les notes que nous avons pu recueillir touchant la construction de diverses parties de la Cath�drale.

Les Archives de Nantes (Inventaire, E. 81) poss�dent, d'apr�s l'inventaire sommaire, l'extrait d'un livre de l'�glise de L�on contenant le trait de la vie de saint Pol relatif � la visite qu'il rendit au roi Childebert, et relatant que, l'an 1365, le jour de la Sainte-Croix, la ville de Saint-Pol avec l'�glise fut incendi�e, et que les habitants furent pendus et d�coll�s.

Ce fut sans doute � cette occasion que la partie ancienne de l'�glise, le choeur, tomba dans un �tat de d�labrement qui n�cessita sa reconstruction au si�cle suivant. Jean Validire eut l'initiative de cette entreprise et obtint de Jean V une subvention de 12.000 livres � cet effet ; mais il mourut en 1432, sans avoir pu ex�cuter son projet, car les archives d�partementales poss�dent une pi�ce de 1433 (G. 92), qui nous montre les seigneurs et habitants de l'Ev�ch� de L�on s'imposant volontairement pour contribuer aux r�parations de la Cath�drale, qui tombe en ruines. L'ach�vement des travaux de reconstruction du ch�ur se fit sous l'�piscopat de Guillaume F�ron (1439-1472), dont nous voyons les armes aux vo�tes du choeur (D'azur � une fasce d'or accompagn�e de 3 grelots, 2 en chef, 1 en pointe). Nous les trouvons encore au porche lat�ral, entre celles de Jean Validire et un autre �cu portant, d'azur sem� de billettes d'argent � la bande d'hermines sur le tout. M. de Courcy, d'accord avec Albert Le Grand, nous dit que ces armes sont celles de Guillaume F�ron, et de fait, une famille de F�ron en porte encore de semblables ; mais les nombreuses pi�ces de Guillaume F�ron que poss�dent les Archives d�partementales, portent invariablement sur le sceau une fasce accompagn�e de 3 grelots. Aussi croyons-nous que les armoiries attribu�es par M. de Courcy � Guillaume de F�ron n'ont �t� grav�es au porche que lors de sa restauration, vers 1860.

Depuis le XV�me si�cle, la Cath�drale ne parait pas avoir subi de remaniement dans ses oeuvres principales.

Nous allons maintenant examiner en d�tail chaque partie du monument, en commen�ant par la chapelle absidale, et d�crire successivement les chapelles du bas-c�t� Nord, le transept Nord, la nef, les tours, le transept et le bas-c�t� Sud, pour terminer par le ch�ur.

 

2� Chapelle de Toussaints (aujourd'hui Saint-Joseph ou du Saint-Sacrement).

� La chapelle de Toussaints (Enqu�te de 1698) au bout de l'�glise, derri�re le choeur, a un grand autel ferm� de balustre, sur lequel autel est un tabernacle dor�, avec un retable peint en blanc, et au-devant duquel tabernacle il y a une lampe ardente. La chapelle est spacieuse � pouvoir contenir cent personnes � la fois � [Note : Ce qui montre que le balustre dont il est ici question, n'�tait pas aussi rapproch� de l'autel que l'est actuellement la table de communion].

Cette chapelle �tait destin�e au service de la paroisse du Minihy dite de Toussaints, qui comprenait la plus grande partie du bourg de Roscoff. En dehors de la Sainte R�serve suspendue au-dessus du ma�tre-autel, le Saint-Sacrement n'�tait conserv� que dans cette chapelle.

La confr�rie du Saint-Sacrement, dont la bulle d'�rection en 1605 existe en original aux Archives d�partementales (G. 341), avait son si�ge en cette chapelle. On y desservait �galement une chapellenie dite de Saint-Gouesnou, dont S�bastien Le Dall de Tromelin �tait pr�sentateur en 1752.

Dans l'enfeu, du c�t� de l'Evangile, se trouve actuellement d�pos� le coeur de Mgr L�opold de L�s�leuc, mort �voque d'Autun en 1874. On y lit, cette inscription :

IN. PACE. CHRISTI.

AD. PATRIAS. LEONENSES. ARAS.

HIC. SITUM. EST.

COR. ILLmi. ET. RRmi. D.D.

LEOPOLDI. RENATI. DE. LESELEUC.

EPISCOPI. AUGUSTODUNENSIS.

QUI. ROMANA. ILLIBATA. FIDE.

A. TENERIS. UNICE. 1MBUTUS.

ROMANAE. PETRI. CATHEDRAE.

INTER. PROSPERA. ET. ADVERSA. AEQUE. ADDICTUS.

A ROMANO. IPSO. PONTIFICE.

AD. INFULAS. AUGUSTODUNENSES. EXPEDITUS. ET. ELECTUS.

INTRA. VIX. DECIMUM. BREVIS. PONTIFICII. MENSEM.

TOTAM. PENE. GALLIAM.

CUM. PIIS. ANGLIAE. BELGII. NEERLANDIAE.

SLAVONIAE. LEGATIS.

SANCTISSIMO. CORDI. JESU.

IN. PARODIENSE. SANCTUARIO. SUPPLICANTEM.

UT. OPTAVERAT. ET. INCITAVERAT. VIDIT.

AC. VIDISSE. LAETUS.

AD. EJUSDEM. DIVIN!. CORDIS. CONSPECTUM. MIGRAVIT.

DIE. XVI. Xris . A. D. 1873., AET. LIX.

Dans l'enfeu du c�t� de l'Ep�tre se lit une inscription r�cemment pos�e � la m�moire de Mgr du Coetlosquet, ancien �v�que de Limoges ; elle est ainsi con�ue :

A la m�moire

d'Illustrissime et Reverendissime P�re en Dieu

Mgr JEAN GILLES DU COETLOSQUET

n� au manoir de Kerigou-Tr�gondern

Et Baptis� en l'�glise cath�drale de St-Pol-de-L�on,

Ev�que de Limoges de 1739 � 1758

Abb� Commendataire de S.-Philibert de Tournus

et de S.-Paul de Verdun

pr�cepteur des petits-fils de France

Le Duc de Bourgogne

Le Duc de Berry (Louis XIV)

Le Comte de Provence (Louis XVIII)

et le Comte d'Artois (Charles X).

l'un des 40 de l'Acad�mie fran�aise

premier Aum�nier de Monsieur

Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit

mort � Paris le 21 Mars 1784.

Les pr��minences de la chapelle de Toussaints appartenaient � la duchesse de Portzmouth, � cause de sa terre du Chastel ; mais, nous dit Albert Le Grand, de son temps, vers 1620, on remarquait, dans les fen�tres lat�rales de la chapelle, les armes du Juch (D'azur au lion d'argent arm� et lampass� de gueules), � cause sans doute de l'alliance de cette famille avec celle du Chastel en 1501, car nous ne pouvons admettre l'existence d'un Jean du Juch comme �v�que de L�on, de 1357 � 1369.

En dehors de la balustrade de la chapelle, du c�t� de l'Ep�tre, se voit un tr�s joli enfeu orn�, dans le style de la Renaissance ; les armes qui le surmontent repr�sentent une t�te de cerf et sont celles de la famille Richard, ainsi d�crites par M. de Courcy dans son armorial : � d'azur au rencontre de cerf surmont� d'une �toile � 8 rais d'argent et accost� de deux roses de m�me �. Sur une dalle de marbre, dans l'enfeu, se lit une inscription moderne compos�e ou reproduite par M. de Courcy, en ces termes :

PROFVNDO. DOCTORI. AC. OMNIVM. DISCIPLINARVM.

MIRABILI. PROFESSORI.

OLIVARIO. RICHARD. [Note : � Fils de Guyon Richard, secr�taire du duc Fran�ois II, en 1488, et descendant de Simon Richard, l'un des �cuyers du combat des Trente, en 1351 �]

ARCHIDno. AQVENSI. IN. ECCLESIA. LEONEN.

ET. NANETEN. CANONICO.

PARLAMENTI. BRITANIE. CONSILIARIO. R. P. Dni. Epi.

NANETEN. VICARIO. MERITISSIMO.

FRANCISCUS. RICHARD.

PROTONOTARIVS. APOSTOLICVS. ARDs. AC. CANONICVS.

LEON. ET. NANETEN. FRATER. MOESTISSIMVS.

FRATRI. CARISSIMO. ET. OPTIMO. HOC. SAXUM. EREXIT.

ANNOS. NATVS. LXIX.

OBIIT. A. D.

M. Vc. XXXIX.

------

Caret Doue. Meuli Doue. Enori Doue.

Ces trois mots bretons �taient, nous dit M. de Courcy, la devise des Richard, qui parfois usaient encore de cette autre devise � Dominus in circuitu �. On voit leurs armes avec cette devise � la vo�te du transept m�ridional. Cette famille nous est surtout connue par ces deux fr�res dont l'inscription fait mention, tous deux chanoines et insignes bienfaiteurs de l'�glise de L�on ; Olivier Richard, sr. de Tarieuc, archidiacre d'Acre, chanoine de Nantes, de Rennes, de L�on, vicaire g�n�ral de L�on, abb� de Pyrimil, Pontchateau, docteur in utroque, conseiller au Parlement de Bretagne, fonda en 1528 plusieurs services religieux des plus lucratifs pour le clerg� de la Cath�drale, et connus sous le nom de la Richardine. Six pr�tres et deux enfants de choeur �taient attach�s � la desserte de cette fondation, qui consistait en une messe chant�e tous les jours de la semaine sur l'autel de Toussaints : le lundi, messe de Requiem, le mardi en l'honneur des Anges, le mercredi en l'honneur du Saint Esprit, le jeudi en l'honneur du Saint-Sacrement, le vendredi en m�moire de la Passion, le samedi en l'honneur de la Sainte-Vierge, et le dimanche en l'honneur de la Sainte-Trinit�.

Cette derni�re fondation datait du 17 Juillet 1537. En voici le texte :

� Sachent toutz (Voir G. 118) que en nostre courz seculi�re de St Paul, Christophe (de Chavign�), par la gr�ce de Dieu Ev�que de L�on, et celle de M. le Vicaire g�n�ral du dit Evesque et chacuns, ont est� pr�sents en droict et personnellement establiz devant nous au lieu capitulaire de l'�glise cath�drale de L�on, v�n�rables personnes Missire Olivier Richart, docteur es droits, archidiacre d'Acre en L�on, chanoine de Nantes et de L�on, conseiller du Roy en sa court de Parlement en Bretaigne, Maistre Conan Le Scaff, chanoine de la dite �glise de L�on, au nom et comme procureur du Chapitre de la dite �glise en la pr�sence et du consentement de v�n�rables aussi personnes, Mes. Hamon Barbier, Fran�ois Richart, Herv� Le Garo, Fran�ois Parcevaux, Jehan Kermorvan, Herv� Kerourfil et Jehan Parcevaux, aussi chanoines de la dite �glise du dit L�on, ce jour congr�g�s et assembl�s en leur Chapitre et Chapitre faisants et repr�sentants Maistre Olivier Le Maczon, prieur du convent de N.-D. de Carmes ou dit Saint-Paul, tant en son nom que au nom des religieux et convent du dit lieu de Carmes, noble ecuyer Tanguy Campir Sr. de Kerozal, et chacun pour son interest d'une et aultre part.

Le dit Missire Olivier Richart d�sirant l'office divin en icelle �glise estre c�l�br� plus d�votement et solennellement en icelle �glise le jour et feste de la Sainte Trinit� de Paradis que n'a est� laid au temps pass� et provocquer le peuple en icelluy jour � plus grosse d�votion, a voulu fond� et augment� et par cestes, veult, fonde et augmente la distribution des constitu�s en dignit�, chanoines et aultres suppots des dits chapitre, �glise et coll�ge de L�on et du consentement du dit chapitre, de la somme de 15 livres monnoye de rante levable et venante � main chacun an � chacun jour et tenue de la Saint-Michel Montegarganne, laquelle somme veult et ordonne estre distribu�e en la forme et maniere que sensuilt, savoir : la moiti� entre les chanoines et aultres constitu�s en dignit� de la dite �glise qui personnellement comparaitront et assisteront le dit jour et les vespres precedants en icelluy office divin, et de l'aultre moiti� veult et ordonne que le chanoine officiant en la dite feste ayt, oultre son aultre distribution sept sols 6 deniers, item que deux des chanoines ou constitu�s en dignit� portent deux des chapes es premieres vepres, matines, la grande messe et les darni�res vespres d'icelle feste et que chacun des dits ayt oultre sa distribution, 15 deniers et les deux chapelains chapiers, oultre leur distribution, chacun dix deniers. Item que chacun des 3 chanoines ou constitu�s en dignit� qui liront les 3 dernieres leczons ou dit jour, ayt dix deniers, item l'organiste 2 sols 6 deniers, item le soubz chantre 15 deniers, item chacun des diacre et soubzdiacre dix deniers, item chacun des bedaux 10 deniers, item au sacriste pour sonner toutes les cloches et aussi la grande, et fournir de luminaire et le tout comme le jour de No�l. 25 sols et le parsus de l'aultre moiti� d'icelle somme sera distribu�e entre les aultres suppotz du dit coll�ge de L�on qui comparaistront es dites heures �galement, et mansuellement.

Item veult et ordonne que les dits chanoines, dignit�s et suppots de la dite �glise aillent en chape et solennellement chantants ce que verront convenable le dit jour, en procession � la chapelle de N. D. de Creisker et au retour passer par l'Hopital de la ville de Saint-Paul, l� o� le marelleur et recepveur des extraordinaires sera tenu de bailler et distribuer aux dits chanoines, dignit�s et aultres suppots du dit coll�ge la somme de 40 sols monnoye pour offrir et faire oblation, savoir 20 sols en la dite chapelle de Creisquer et 20 sur l'autier du dit Hopital auquel seront tenus dire et chanter cinq respons, verset et oraison de saint Yves avant faire la dite oblation, laquelle sera convertie en aliment des pauvres du dit hopital, et ne sera nul excus� de non comparoir es dites heures et procession s'il n'est notoirement malade en la Cit�, et celui qui d�faudra en la dite procession ; perdra sa distribution d'une des heures pr�c�dentes.

Aussi icelluy Missire Olivier a voulu fonder et dotter ung anniversaire solemne ou choeur d'icelle �glise en la mode des aultres anniversaires solemnes le dit jour de la Trinit� quant � la messe et le soir pr�c�dant quant � vigilles, de la somme de 15 livres mon. laquelle somme veult et ordonne estre manuellement distribu�e scavoir la moiti� entre les chanoines et dignit�s de la dite �glise et l'aultre moiti� en la maniere qui ensuilt scavoir : au chanoine ou dignit� officiant 5 sols, aux deux chanoines chapiers � chacun 11 deniers, aux deux chapelains chapiers � chacun 8 deniers, au diacre et soubzdiacre � chacun 10 deniers, au soubzchantre 11 deniers, au sacriste pour bailler les chapes 10 deniers, � l'assistant 11 deniers.

Item pour sonner toutes les cloches et aussi la grande et fournir de houict piletz, quatre sur sa tombe et quatre au grand aultier 20 sols et le demeurant, aux choristes chantres et suppots de la dite �glise et que en l'issue de la dite messe qu'ils viennent chanter De profundis avec les oraisons accoustum�es en la chapelle de Toussaints ou ailleurs en la dite �glise si le corps du dit Missire Olivier apr�s son decoix y soit ensepvely, ou s'il n'y estoit enterr�, sur la sepulture � son fr�re Missire Francoys Richart � pr�sent archidiacre de L�on, et s'il n'y estoit enterr�, en la dite chapelle de Toussaints.

Item a voulu fonder et a fond� un disner pour tous les suppots de la dite �glise qui sera faict honnestement le dit jour et feste de la Trinit� en la maison [Note : C'est la maison qui est sur la place dite du Petit-Clo�tre (Association bretonne). � Les armes de Richard se voient encore au-dessus du manteau d'une des chemin�es, et existaient sur l'�cusson martel� au pignon Ouest, o� l'on croit lire autour la devise : Dominus in circuitu �] que le dit Missire 0llivier a faict nouvellement bastir et construire en la ville et citt� de Saint-Paul et sera tenu celuy qui aura en l'advenir la dite maison souffrir faire le dit disner en la dite maison et quel a ce baillera, la sale basse et cuisyne pour abiller le dit disner et quant � ce, leur portera bonne patience sans qu'il soit tenu de fournir d'aultre chose, et seront appel�s, convy�s et receups, deux des principaulx religieux du dit convent de Carmes et deux ou trois des sieurs ou bourgeois de la dite cit� au dit disner, et pour dotation du dit disner a baill� et donne la somme de 12 livres monaye de, rante, quelle somme veult tous les ans estre entierement employ�e au dit disner par celuy qui, par MM. du Chapitre sera ad ce d�put�, qui envoyra des demeurants et reliques du dit disner � l'h�pital de la ville � sa bonne discretion.

Oultre, a fond� et dott� un aultre anniversaire extraordinaire de la somme de 6 livres monnaye de rante, le dit jour de la Trinit� au dit convent de Carmes quant � la messe et quant aux vigilles le soir pr�c�dant, et seront tenus les religieux en l'issue de la dite messe, venir processionnellement en l'�glise de Saint-Paul en la chapelle de Toussaint, ou sur les susdites sepultures dire et chanter De profundis et les oraisons accoustum�es et pareillement tous les vendredis de l'an, diront les dits suffrages comme dessus l� o� la dite somme de 6 livres monnaye sera manuellement pay�e aux dits religieux par le marelleur ou recepveur des anniversaires extraordinaires, de laquelle somme veult, la somme de 50 sols estre convertie le dit jour � faire bonne chere entre les religieux en communaut� du dit convent, oultre leur pitance ordinaire et accoustum�e.

Et pour assurance dotation des dits sommaires et fondations comme devant qui montent ensemble � la somme de 50 livres monnaye de rante, icelluy Missire Olivier a baill� au dit M. Conan es dits noms un contract de 50 livres de rante sur le susdit Tanguy Campir a dat� du 6 Ao�t 1528.

Ce fut fait et gr�� au dit Chapitre, le 17 Juillet 1537 �.

Le m�me jour, le m�me 0llivier donnait en pur don :

� Ung paire dogres par luy envoy�es estantes au pulpitre d'icelle �glise avec deux chandeliers d'argent en partie dorez pesants 10 marcs 1/2, item ung calice d'argent tout dor� pesant 4 marcs et deux orceaux d'argent en partie dorez, 1 marc �.

Le fr�re d'0llivier, Fran�ois Richard, protonotaire apostolique, archidiacre de L�on, chanoine de L�on et de Nantes, recteur de Ploudalm�zeau et de Quervignac, au dioc�se de Vannes, obtint, � raison de ses lib�ralit�s, l'emplacement d'une tombe non loin de la chapelle de Toussaints � jouxte et avant un pilier de la dite �glise qui est entre l'autel de Missire St Maudetz et la sacristie d'icelle eglise �. Nous pouvons signaler parmi ces lib�ralit�s, la fondation. dite le Salut ou le Virginibus fond� par acte du 10 Ao�t 1539 (G. 205), qui consistait dans le chant de l'antienne Virginibus beatis, qui se chantait chaque dimanche apr�s v�pres dans la nef de la Cath�drale. Pour l'acquit de la fondation, le choeur recevait par an 40 livres, et 8 livres �taient partag�es entre l'organiste et le sacriste. Cette fondation fut pr�c�d�e d'une autre dont nous rendons compte en d�tail, car elle est empreinte d'une certaine originalit�, elle porte la date du 14 D�cembre 1536.

� Missire Fran�ois Richard, protonotaire, archidiacre et chanoine de L�on, esmeu de grande et singuliere d�votion au venerable nom de J�sus, et d�sirant de tout son c�ur ardentement qu'il soit honor� ainsi qu'il appartient, pour augmenter et mieux entretenir l'office divin du dit nom de J�sus, fonde l'office o la messe du dit nom de J�sus estre chant� a perp�tuit� au choeur d'icelle �glise, tant le jour de sa f�te qui est le 14�me jour de Janvier, que la veille et vespr�e precedante, selon l'office du dit nom que bonne m�moire Clement Pape VII�me a fait compos� et statu� � la r�v�rante du dit nom de J�sus, avecque sonnerye de toutes et chacunes des cloches et illumination des lumieres, chandelles et flambeaux d'icelle �glise allum�s et ardents durant la d�cantation du dit office de la maniere et forme que l'on fait en l'office du jour de Noel, et que en checun dit office, 10 livres soient distribu�es aux suppots d'icelle eglise pr�sants, scavoir : aux constitu�s en dignit� et chanoines la somme de 4 livres 20 sols, aux premieres vespres, 20 sols, a matines, 20 sols, pour les heures, 20 sols, pour les secondes vespres, aux choristes et autres suppots 60 sols, 15 sols a checune des dites heures. Oultre veut que l'officiant soit constitu� en dignit� et chanoine et que deux chanoines portent chapes � la mani�re du dit jour de Nouel, et auront le dit c�l�brant de plus 7 sous, et les deux chanoines chapiers 12 deniers, et checun des deux chapelains chapiers ordinaires portant chape au dit office 8 deniers, et checun des diacres et sous-diacres 8 deniers, au sous-chantre 15 deniers, l'organiste 15 deniers et le sacriste 10 deniers, au sacriste pour fournir cire et cierges 10 sols, et pour faire les sonneries requises 10 sols, et pour la procession 20 sols dont 10 sols aux chanoines, et 10 aux choristes, au sacriste 5 sols pour vestir l'autel de la chapelle de Toussaint, y mettre deux pilets de cire et bailler les ornements du dit autel et v�tements requis aux religieux dei convent des Carmes pour c�l�brer l'anniversaire que le dit archidiacre veut fonder y faire, par les dits religieux le dit jour du nom de J�sus et la veille pr�c�dante, et sera le dit jour du nom de J�sus 14 Janvier, fait procession de la cath�drale � Nostre Dame de Cr�isquer si le temps est convenable, autrement � l'entour de l'�glise.

En oultre, le dit Richard fonde � la r�v�rance et collaudation de la Nativit� de Missire St Jean-Baptiste un feu d�cent estre faict en la place, devant la maison l'archidiacre d'Acre, auquel lieu iront processionnellement les chanoines et suppots, l'issue des complies de checune vueigle de la feste d'icelle Nativit�, et au lieu de la Croix, un bachelier de l'�glise portera un flambeau de cire allum�e devant les dits suppots jusqu'� la dite place, o� le recepveur ou marelleur dans la dite �glise, aura fait dresser le bois pour faire le dit feu, auquel il y aura une charret�e de bois comme longues perches, fagots et il y aura un fust de pippe, dedans lequel partie du dit bois sera mis et inclus et apr�s que la dite procession sera illecques arriv�e, la plus digne des dignit�s ou anciens des chanoines prendra le dit flambeau et metera le feu au dit boys, et lors se prendront les dits suppots main � main et iront autour en disant quelques hymnes ou quelque honneste chanson, et ce fait, entreront les dits suppots en la dite maison du dit archidiacre d'Acre et auront � boire du vin blanc et cleret chacun trois foys, avecques des eschaud�s et des cerises s'il s'en trouve, jusques � la somme de 40 souls y compris les dits boys et fust de pipe, et le dit marelleur sera tenu fournir ce que devant et de faire pr�parer les bancs en la salle d'icelle maison et de fournir des serviettes nettes, et ce fait, les dits suppots et choristes en l'intention du dit fondateur chanteront en la dite salle le psaume De profundis et les oraisons accoutum�es. Et pour ce donne douze vingt livres (240 livres) bonne monnaye, pour estre converties en 12 livres de rente �.

En retour, le Chapitre donne au dit Richard emplacement d'une tombe, � pr�s, jouxte et avant un pilier de la dite �glise qui est entre l'autel de Missire St Maudetz et la sacristie d'icelle esglise �.

En cette chapelle de Toussaints se desservaient encore les chapellenies suivantes :

- Celle de l'Annonciation, de laquelle �taient pr�sentateurs, au XVII�me si�cle, les Srs. de Crec'hisien ;

- Celle de Saint-Mathieu, longtemps desservie sur l'autel de ce saint ;

- De Sainte-Madeleine de Pazzi, desservie aussi sur l'autel de ce nom d'apr�s une fondation de 1627 (G. 124) ;

La chapellenie de Sainte-Marie Madeleine, fond�e il y a plus de 200 ans (dit un acte de 1640), � charge d'une messe basse le mardi, et � de fournir le pain de la communion pour tout le peuple des sept paroisses du minihy et autres survenants �. Cette chapellenie, attach�e aux fonctions de sacriste, �tait poss�d�e en 1640 par Yves Souriman, qui prenait pour cela 10 garc�es de rente (� 60 sols la garc�e) sur le manoir de Pratcuiq.

Voici les tombes qui se voyaient dans cette chapelle, d'apr�s un �tat de 1726 :

Du c�t� de l'Ep�tre. 

- Jean Couhard, vicaire de Toussaints et ma�tre de la musique ;

- Nicolas Denis, chanoine de L�on, hors le balustre ;

- Guillaume Corre, th�ologal et chanoine de L�on ;

- Olivier Richard, archidiacre d'Ach, chanoine de L�on ;

- Fran�ois Richard, grand archidiacre, chanoine de L�on.

Du c�t� de l'Evangile. 

- Prigent Le Moine, chanoine de L�on ;

- Prigent Le Ny, tr�sorier, chanoine de L�on, recteur de Plougoulm, fondateur des Minimes en 1622, � un pas de la muraille ;

- Yves Le Gat, p�nitencier, chanoine de L�on (hors la chapelle).

Dans la chapelle (sans qu'on puisse pr�ciser l'endroit).

- Ren� de la Haye, fils d'Yves et de Claudine de Launoy, fr�re d'Anne Ren�e mari�e en 1670 � Jean du Dresnay ;

- Claudine de Launoy, dame des Roches ;

- Jean de Quelen, sieur du Dresnay, dans la tombe marqu�e des armoiries du Dresnay ;

- Christophe Grall, vicaire de Toussaints ;

- Denis de Keredern, chanoine de L�on ;

- Etienne de la Coste, archidiacre, chanoine de L�on ;

- Claude Allaire, official de L�on.

 

3� Les deux chapelles de l'entr�e de la sacristie (1719).

Ces deux chapelles appartenaient en 1719 � Missire le Comte de Moron de Br�hant, � cause de la terre de Kerouz�r� (G. 120). Elles n'existent plus, et consistaient sans doute en deux autels situ�s soit au pignon auquel est adoss�e en partie la sacristie, soit au mur du bas-c�t� Nord, mais certainement entre l'autel de Toussaints et l'autel du Rosaire et, selon toute vraisemblance, sous les deux fen�tres, l'un � gauche, l'autre � droite de la porte de la sacristie. L'un de ces autels devait �tre en 1539 d�di� � saint Maudetz, car nous avons vu, en parlant de la chapelle de Toussaints, que Fran�ois Richard acquit le droit de tombe non loin de cette chapelle, � jouxte et avant un pilier de la dite �glise qui est entre l'autel de Missire Saint-Maudetz et la sacristie d'icelle �glise �.

 

4� Chapelle du Rosaire ou de Saint-Jean-Baptiste.

La confr�rie du Rosaire fut �tablie dans cette chapelle par bref du 20 Juin 1643 (G. 124). Elle �tait alors sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, et on y desservait, comme on continua de le faire jusqu'en 1720, la paroisse du Minihy appel�e de Saint-Jean-Baptiste.

Voici la description qui est donn�e de cet autel lors de l'enqu�te de 1698 (G. 118) pour l'union en un seul des sept vicariats.

� A l'autel du Rosaire il n'y a point de tabernacle, mais il est orn� d'un retable � quatre colonnes �toff� et dor�. Le sieur Guillerm, vicaire, a son confessionnal dix pas environ au-dessous du balustre, qui est �loign� du marchepied de l'autel d'environ deux pieds.

Le sieur Guillerm soutient que le tabernacle actuellement � l'autel de Toussaint �toit sur cet autel de sa paroisse, ce qui se remarque par les gradins, d'autant que les deux bouts des gradins sont en sculpture et le milieu, que l'on voit avoir �t� ajout�, n'est qu'en peinture, laquelle novalit� a �t� faite lorsqu'on a pos� un tableau du Rosaire sur le dit autel, et que l'image de saint Jean-Baptiste en sculpture qui est � pr�sent du c�t� de l'Evangile �toit auparavant o� sont � pr�sent les colonnes du m�me c�t�, et que au dit tableau l'image de saint Jean-Baptiste est en peinture, et que plus bas que le balustre en la vo�te il y a des trous ou estoient les cordes de la lampe �.

La vitre au-dessus de l'autel du Rosaire appartenait en 1719 (G. 120) � Madame la Duchesse de Portzmouth, � cause de sa terre du Chastel, mais cette fen�tre �tait bouch�e par le tableau du Rosaire, depuis l'�rection de cette confr�rie.

On desservait sur cet autel :

1� La chapellenie de Saint-Jean-Baptiste, fond�e le 19 Novembre 1419 [Note : Voir le rentier et diverses pr�sentations de la dite chapellenie, G. 333], par Olivier Moneyer ou Monetarius, chanoine, � charge d'une messe � chant le jour de la d�collation.

2� La chapellenie de Saint-Patern, dont nous trouvons deux fondateurs : Herv� Lorgueilleux, chanoine grand vicaire de L�on, dat�e du 12 Juin 1419 (G. 124), et Alain de la Rue, �v�que de L�on, puis de Saint-Brieuc en 1419 ; l'acte de fondation de ce dernier pour la chapellenie de Saint-Patern est de l'ann�e 1422 (G. 338). Cette fondation �tait desservie dans le principe sur l'autel dit de Saint-Denis et Saint-Patern, mais cet autel dut dispara�tre au XVII�me si�cle, car d�s cette �poque la chapellenie fut desservie � l'autel de Saint-Jean-Baptiste.

Le Chapitre en �tait le pr�sentateur, et y nomma en 1575 Jean de Kerguz, chanoine, et en 1591 Guillaume de Kerguz, �galement chanoine ; la pierre tombale que l'on remarque au ras du sol, vis-�-vis de l'autel du Rosaire, appartient � l'un de ces titulaires, car on y voit un chanoine en rochet, recouvert d'un manteau long, et tenant entre les mains crois�es un b�ton cantoral ; la t�te est d�couverte, et de chaque c�t� on a grav� deux �cussons aux armes de la famille de Kerguz � d'argent au greslier [Note : Cor de chasse dont la garniture et les cordons sont de couleur rouge] d'azur enguich� et li� de gueules �.

3� Une chapellenie dite de Sainte-Agn�s fut fond�e en 1589 (G. 341), � charge pour le titulaire de loger les pr�dicateurs de l'Avent et du Car�me. Cette chapellenie desservie dans le principe sur l'autel Sainte-Anne, le fut ensuite sur l'autel du Rosaire ; mais cette chapellenie s'appela aussi de Saint-Paul ou de la Conversion de Saint-Paul, parce qu'en 1601 (G. 168), une chapellenie de ce nom, existant dans l'�glise de Guimilliau, fut r�unie � la pr�bende du th�ologal, auquel on donnait une maison � condition qu'il pourvoirait au logement des pr�dicateurs de l'Avent et du Car�me.

En 1627 on voulut obliger l'Ev�que � loger le pr�dicateur (G. 149), mais le 4 D�cembre 1629, nous voyons Mgr. de Rieux, entrant au Chapitre, faire remarquer � que le sieur G. Tr�guier, th�ologal, doit loger les pr�dicateurs qui pr�chent l'Avent et le Car�me � la Cath�drale, comme possesseur d'une maison affect�e � cet effet � (D�al, G. 473).

La pi�ce suivante nous montre qu'au XVIII�me si�cle, le m�me devoir incombait au th�ologal, mais qu'il ne mettait pas plus d'empressement que ses pr�d�cesseurs � s'en acquitter :

� Le deux Septembre mil sept cent soixante-quatre, accompagn� de M. l'abb� de la Masse, chanoine de L�on, et de M. Coat, pr�tre, je me suis transport� chez M. Prigent, chanoine th�ologal de l'�glise de L�on, pour l'avertir de la part de Monseigneur l'Ev�que comte de L�on que, faute � luy de loger � l'avenir le pr�dicateur de l'Avent et celui du Car�me, mon dit Seigneur Evesque usera de la facult� qui luy est r�serv�e dans l'acte d'union de la chapellenie de Saint-Pol � la pr�bende th�ologale, de disposer de la dite chapellenie en faveur d'un autre chanoine, ou d'un des chapelains de la dite �glise. Duquel acte d'union nous lui avons laiss� copie. A Saint-Pol-de-L�on, lesdits jour et an que devant. (Sign�) BARBIER, chanoine secr�taire.

J'acquiesce � loger l'un des pr�dicateurs d'Avent et de Car�me, sauff tous mes droits et ceux de mes successeurs. A L�on, le deux Septembre mil sept cent soixante-quatre. Sign� : P. PRIGENT, ch. th�ologal de L�on �.

En 1633, Nicolas Paugam, scholastique et chanoine de L�on, faisait fondation sur sa tombe, � proche l'autel de Saint-Jean-Baptiste, c�t� de l'Evangile, hors le choeur � (G. 117).

Dans l'�tat de 1726, cette tombe est dite � entre le mausol�e de R. P. en Dieu Alain de Kerouz�r�, �v�que de L�on, et les balustres du Rosaire �. Albert Le Grand compte, en effet, parmi les �v�ques de L�on un Alain de Kerouz�r� qui avait �t� auparavant archidiacre de Quemenedilly, et qu'il place entre Jean Pregent et Guillaume Ferron, de 1443 � 1445. C'est une erreur, il n'y a pas eu d'�v�que titulaire de L�on du nom d'Alain de Kerouz�r� ; Jean Pregent fut imm�diatement remplac�, en 1439, par Guillaume Ferron [Note : Les archives vaticanes portent express�ment : � 13 kal. Aprilis 1349, Guillelmus Le Ferron, archidiaconus de Media (de la M�e), in Ecclesia Nanetensi, fit episcopus Leonensis per translationem Joannis ad Briocensem �] qui tint le si�ge jusqu'en 1472. Il est seulement possible que Alain de Kerouz�r� ait �t� �v�que originaire, mais non titulaire de L�on.

En 1663, deux tombes �taient conc�d�es, pr�s de l'autel du Rosaire, � Rolland de Kerscau, seigneur de Rosnevez.

Voici d'apr�s une pi�ce de 1719 (G. 120), l'�tat des pr��minences pour les enfeus et fen�tres formant le bas-c�t� Nord, de la chapelle du Rosaire � la chapelle de Notre-Dame de Cahel.

� La premi�re vitre � M. de Kermoruz, � pr�sent (1719) Cheffontaines. La suivante � M. de Villeneuve Kersulguen de Kergof Keredan �. En effet, le 27 Septembre 1667, Missive Herv� de Kersulguen, seigneur de Kergoff, demeurant au Faou, rendant aveu � Mgr. Visdelou, mentionne en l'�glise de L�on � en la seconde arcade situ�e en la dite �glise, en la paroisse de Saint-Jean, une vo�te vers le c�t� de l'Evangile, avec les vitres o� sont ses anciennes armoieries, et tombes avec armoieries en bosse �.

La troisi�me vitre � est � M. du Coetlosquet des Iles et en partie � M. de Cheffontaines �.

Le tableau du Rosaire qui surmonte l'autel repr�sente plusieurs personnages : au haut, Notre-Seigneur, ayant la Sainte-Vierge � sa droite, saint Joseph � sa gauche ; tous deux semblent attirer l'attention de leur divin Fils sur la ville de Saint-Pol qu'ils montrent du doigt au dessous d'eux ; derri�re saint Joseph, se voit un saint personnage en chape ; derri�re la Sainte-Vierge, s'aper�oivent une religieuse et un religieux. Les quinze m�daillons du Rosaire entourent le tableau. Au bas est repr�sent�e en perspective une vue de la ville de Saint-Pol : � gauche, au premier plan, l'h�pital et la chapelle de Saint-Roch, aujourd'hui d�truits, fond�s en 1629, puis le Creisquer, la Cath�drale et, � main droite, la chapelle de Saint-Pierre avec son ancien clocher.

Au c�t� de l'Evangile est la statue de saint Pierre et plus bas celle de sainte Claire.

Au c�t� de l'Ep�tre, la statue de saint Jean-Baptiste et celle de sainte Th�r�se.

Du c�te de l'Evangile, se voyaient autrefois (Etat de 1726) les tombes de :

� Jean de Kerlec'h, chanoine tr�sorier, hors le balustre ;

Louis de Kergorlay, chanoine de L�on, tombe armori�e, � quatre pieds du balustre ;

Fran�ois de Kergorlay, chanoine, grand archidiacre ;

Julienne de Kersulguen, dame douairi�re de Kerham Guernisac, aupr�s du banc de Messire de la Villeneuve Kersulguen ;

Herv� Keranguen, chanoine, devant le Rosaire, sous la quatri�me arcade �.

Du c�t� de l'Ep�tre, se voyaient autrefois :

� Hamon de Kerguz, chanoine (c'est la tombe d�crite par ailleurs) ;

Fran�ois du Louet, seigneur du Plessis Coetjunval, au dedans du balustre ;

Vincent Abrahamet, archidiacre et chanoine de L�on, jouxte et derri�re le banc de MM. du Lou�t ;

Jeanne de Kerguz, dame de Kergoniou, joignant le banc de MM. du Louet �.

Devant le Rosaire, se voyaient autrefois :

� Christophe Grall, pr�tre, chapelain de Kerhelon ;

Fran�ois Floch, chanoine �.

 

5� Notre-Dame de Cahel.

� A Notre-Dame de Cahel, disait le P. Cyrille Le Pennec, repose une belle image de Notre-Dame que l'on tenait autrefois miraculeuse, et � laquelle ceux de la ville portent une grande d�votion et un respect singulier �.

La paroisse qui se desservait dans cette chapelle �tait appel�e � le Vicariat de Notre-Dame de Ca�l, du Cahel, de Cancellis ou Vicariat devant le Choeur �. Ca�l, barreau ou grille, serait la traduction bretonne du mot Cancel, et indiquerait peut-�tre que cet autel �tait plac� autrefois devant une des grilles du choeur ou dans le choeur lui-m�me ; mais au XVII�me si�cle, il se trouvait certainement o� �tait jusqu'� ces derniers temps l'autel dit de Notre-Dame de Bon-Secours, qui est devenu l'autel des Reliques de saint Pol.

Voici comment il en est parl� dans l'enqu�te de 1698 :

� Rendus � l'autel de Notre-Dame de Cahel, dont le sieur Auffret est vicaire, il est constat� que cet autel n'a pas de tabernacle, mais un balustre �loign� de huit pieds du marchepied de l'autel, que le confessionnal du vicaire est au coin de la crois�e Nord, que l'autel est garni d'un beau retable au haut duquel il y a une image en sculpture, et que le tableau repr�sente l'assomption de la Vierge. Le vicaire a une armoire enclav�e dans la muraille de la chapelle �.

Comme on le voit, d�s cette �poque, la fen�tre au-dessus de l'autel �tait d�j� masqu�e par un retable.

La vitre au-dessus de l'enfeu appartenait en 1719 � M. Tr�z�guer Mah�.

On desservait sur cet autel, la chapellenie de Saint-S�bastien et Saint-Yves (En 1556, G. 333), aussi appel�e chapellenie de Saint-S�bastien et Saint-Herbot (1700, B. 142), et la seconde chapellenie, dite de l'Assomption, fond�e le 15 Mars 1617 par testament de Fran�ois de Kergroadez, seigneur du Bois, demeurant � Kerangonach, en Taul� ; cette chapellenie, dite aussi de Kerbic, fut augment�e le 19 Octobre 1631 par la lib�ralit� de dame Fran�oise de Kerbic, dame douairi�re de Kerouar. En 1752, la chapellenie �tait dite de Kergroades ou du Folgoat. Le sieur de Kergroades et le Chapitre y pr�sentaient.

Nous savons, par un aveu � l'Ev�que de 1667, que Messire Yves de la Rivi�re, sieur de Keranfaro, demeurant � Saint-Pol, paroisse de Notre-Dame de Cahel, a droit, � � cause du manoir noble de Kerl�vic, paroisse du Crucifix-des-Champs, � une tombe �lev�e et aux vitres de Notre-Dame de Cahel, en la vitre de laquelle se voient par novalit� les armes de Kerjean �.

On voit aujourd'hui, dans l'enfeu voisin de la chapelle, une pierre tombale sur laquelle est la date de 1654 et un �cusson mi-parti, d'un c�t� est un dauphin, ce sont les armes des Kerscao d'argent � deux dauphins adoss�s d'azur, de l'autre est la moiti� d'une roue, armes, croyons-nous, des Kerouartz.

Voici quelles �taient les pr��minences de Claude de Kerscao, sieur de Rosnevez, dans cette chapelle, en 1707.

� Au c�t� de l'Evangile, enfeu et tombe relev�e, trois autres tombes au-dessous du marchepied de l'autel de la dite chapelle au raz de terre, avec grande vitre au c�t� de l'Evangile avec armoyeries en plain du sieur Avouant et en alliance avec ceux de Boiseon, Kerlouan, Kerjean et autres, de plus une vitre au-dessus du dit autel avec armes, offusqu�e par un retable qu'on a fait sur le dit autel �.

Non loin, se voit un �cusson repr�sentant deux haches adoss�es surmont�es d'un croissant, armes des Trezeguer Mah�.

En 1644, le Chapitre, reconnaissant des fondations faites par M. Rolland Poulpiquet, sieur de Feunteunspeur, premier dignitaire, chantre, chanoine official et grand vicaire de L�on, lui conc�dait entre autres privil�ges � deux tombes � fleur de terre, en la chapelle de Notre-Dame de Cahel, les plus prochaines de la tombe du recteur ou vicaire de Notre-Dame de Cahel, c�t� de l'Ep�tre �.

Ce fut pr�s de cette chapelle que fut inhum�e, en 1652, Amice Picard, avec le petit Yves Lucas, � c�t� de la tombe de M. de Tr�bodenic, sieur du Poulpry, grand archidiacre de L�on, son protecteur.

Le 4 Octobre 1667 (G. 54), Messire Jan du Dresnay, sieur de Penanru, qui venait d'acqu�rir du Marquis de Pontcallec le manoir noble de Kerlavan, pr�tendait en la chapelle de Cahel aux pr��minences suivantes :

� Une tombe enlev�e et arcade non perc�e � jour au-dessus, de pierres de taille, estante du c�t� septentrional de la chapelle de Notre-Dame de Cahel (en la Cath�drale) armoy�e scavoir : en bas � cost� de la dite tombe de deux �cussons de pierre de taille en bosse, au milieu desquels il y a un heaume ou casque aussy de pierre, en relief, portants les dits �cussons trois fasces charg�es d'un chefron. Au chef, � l'endroit de la clef de laquelle voute et arcade il y a un pareil �cusson de pierre en relief orn� d'un heaume, et en la vitre au-dessus de la dite arcade, au chef du panneau du milieu, il y a un �cusson et trois fasces d'or au fond de gueules charg�es d'un chefron d'argent, my-party en alliance aux six besans d'argent au champ de sable aussy my-party.

Lui avons donn� pour av�r� qu'en la rose de la vitre de Notre-Dame de Cahel il y a nombre d'�cussons portant deux fasces de sable au champ d'argent, armes du sieur de Kerjan, qui aurait vendu autrefois Kerlavan au marquis de Pontcallec. Est av�r� que le retable de l'autel de la dite chapelle offusque la vue de la vitre orientale d'icelle, en sorte qu'on ne peut remarquer les armes, fors au haut, celles de Bretagne et de France en alliance �.

Voici, d'apr�s l'�tat de 1726, les tombes de cette chapelle :

Devant l'autel.

Claude de Poulpiquet et Jeanne de Kerscao, sieur et dame de Kerenec ;

Louis Maz�as, pr�tre sacristain de la Cath�drale, � la distance d'une tombe des balustres ;

Toussaint Cherruau, archidiacre de Quemenedilly, chanoine de L�on, hors du balustre.

Du c�t� de l'Evangile.

Jean Guillerm, chanoine grand p�nitencier, au dedans du balustre.

Du c�t� de l'Ep�tre.

Jacques le Mesmeur, hors et pr�s le balustre ;

Isabelle le Saulx, veuve de Nicolas Luce, hors et joignant le balustre ; leurs noms sont �crits sur la tombe ;

Marguerite Bougea, hors et pr�s le balustre ;

Marie-Amice Picart, devant et hors le balustre, avec cette inscription : MARIE. AMICE. PICARD. D. C. D. LAN. 1652.

Amice Picart est morte en odeur de saintet�, apr�s avoir �t� conduite par des voies extraordinaires, demeurant dix-sept ans sans prendre de nourriture, et souffrant d'une mani�re toujours sensible et souvent visible, le martyre du Saint du jour, si bien que son historien, le v�n�rable P�re Maunoir, l'appelle un martyrologe vivant. Sa m�moire est encore en v�n�ration � Saint-Pol, et on conduit fr�quemment � son tombeau les petits enfants pour les faire marcher plus t�t.

Marie le Saulx, femme de Guillaume Mancel ;

Rolland de Poulpiquet, sieur de Kermen ;

Yves du Poulpry, archidiacre de Quemenedilly, chanoine de L�on, sous les balustres, c�t� de l'Ep�tre, sa tombe marqu�e d'une t�te de cerf, avec cette inscription :

NON : OBIIT : SED : ABIIT

ANNO DOMINI M. VIcc LII.

Une pierre tombale voisine porte encore cette inscription : Jean Chrestien de la Masse, doyen, chanoine archidiacre, vicaire g�n�ral de L�on, mort le 16 Septembre 1777.

 

6� Chapelle de Kerautret.

Cette chapelle n'est point paroissiale ; elle a appartenu d'abord � la famille de Tuonelorn Kerautret, puis aux Coefenfao de Kerchoent.

Au-dessous de la fen�tre du fond est un beau tombeau en kersanton, sur le devant duquel se voient, soutenues par deux anges, les armes des Kerautret de Tuonelorn � �chiquet�es d'or et de gueules de six titres �. Au-devant et au ras de terre, est une pierre tombale en kersanton autour de laquelle on lit : Cy est la chapelle de messire et noble homme Christophe Tuonelorn de Kerautret, recteur de Ploecolm, faict M. Vcc.

A droite, sous la fen�tre, est un autel �galement en kersanton.

Sur la paroi gauche de la chapelle sont des peintures ex�cut�es et restaur�es vers la fin du XIX�me si�cle.

Nous remarquons encore dans cette chapelle, outre les armes ci-dessus d�crites et reproduites sur le b�nitier qui se trouve � l'entr�e, deux autres �cussons le premier mi-parti : au premier losang� d'argent et de sable qui est Kerhoent, au second �chiquet� d'or et de gueules qui est Tuonelorn.

Le second �cusson, �galement mi-parti, porte au second les armes de Kerautret Tuonelorn, et au premier une vivre entrelac�e dans des fasces, armes des Kerazret, que nous retrouvons pr�s du petit autel en pierre qui se voit derri�re le ma�tre-autel au choeur.

Le 27 Ao�t 1390 (G. 126-335), Pierre-Marie de Tuonelorn fonda en cette chapelle la chapellenie de Saint-Alor, qu'on appelait en 1707 � de Saint-Alor autrement Saint-Eloi � (G. 332).

En 1399, M. de Tuonelorn, chanoine de L�on et de Tr�guier, fondait en la m�me chapelle la chapellenie de Saint-Fiacre (G. 333-124).

On y desservait encore plusieurs autres chapellenies : celle de la Trinit�, dont �tait titulaire en 1693 Rolland Fran�ois de Kerchoent de Coetenfao, pr�tre chanoine, qui fut remplac� � cette �poque par Jean de Neboux de la Brosse, chanoine archidiacre de L�on (7. G. 78).

La chapellenie de Notre-Dame de Kerhellon, dont �tait titulaire en 1687 Herv� de Kermenguy, remplac� cette ann�e par Rolland Fran�ois de Kerchoent alors sous-diacre de Vannes. En 1752, nous retrouvons comme titulaire de la m�me chapellenie un Yves de Kermenguy, archidiacre de Quemenedilly (G. 77 et G. 124).

Enfin, on y desservait la chapellenie dite de Doceatis ou de Notre-Dame de Piti�, dont les titres primordiaux n'�taient plus connus d�s le XVIII�me si�cle, mais qui semble avoir �t� �tablie pour assurer l'instruction chr�tienne aux enfants ; on pourra s'en convaincre par la pi�ce suivante, extraite des Archives de l'Ev�ch� :

� Supplie tr�s humblement Messire Herv� Prigent, chanoine th�ologal de L�on, disant qu'il est pourvu de la Chapelainie de Notre-Dame de Piti� dit doceatis en l'�glise Cath�drale de L�on, depuis 1741, et que malgr� les recherches qu'il a faites il n'a pu conna�tre au juste les charges de cette chapelainie ; que la pr�sentation luy faitte porte la charge de faire le cat�chisme dans l'�glise Cath�drale, sans sp�cification du tems ni des jours, mais que dans les pr�sentations et provisions de son pr�d�cesseur du 20 juin 1698, il n'est fait mention que de messes, suffrages et pri�res ordonn�es et accoustum�es, que dans les anciennes listes des chapelainies de l'�glise Cath�drale, cette chapelainie est ditte estre charg�e de messes, tant�t de deux, tant�t d'une, que dans cette incertitude le suppliant ayant demand� au pr�sentateur communication du titre primordial sans pouvoir l'avoir, s'est d'abord propos� de faire un cat�chisme, mais y ayant trouv� opposition il s'est d�termin� � desservir une messe par semaine en acquit de la ditte chapelainie qui paraissait devoir �tre la charge plus proportionn�e au revenu actuel qui serait diminu� depuis la fondation. Car le Chapitre de L�on devait une rente de 30 s. monaye qu'il ne pait plus depuis l'extinction des fondations de dame Marguerite Crecqueraut dame de Keravel (fondatrice de la ditte chapelainie) dont les capitaux rembours�s en billets de banque et port�s aux liquidations, ne produisent presque plus de revenu annuel. Dans l'appr�hension qu'il n'y ait pas eu de r�duction canonique de la ditte chapelainie, comme le revenu n'est pas suffisant pour l'acquit des deux messes qui paraissent �tre la charge primitive, pour l'obtenir, le suppliant a recours � votre authorit�.

Ce consid�r�, il vous plaise, Monseigneur, voir cy d'attache les provisions du suppliant, celles de M. Joseph Toussaint de Kerhoent, les listes de chapellainies de la Cath�drale, le bail de ferme du temporel de la ditte chapellainie, et en cons�quence la r�duire � tel nombre de messes ou tel autre charge que vous jugerez � propos, et le suppliant redoublera ses voeux pour votre conservation �.

(D'une autre �criture, qui doit �tre celle de l'Ev�que) :

� Je pense que MM. les cur�s �tant charg�s de faire le cat�chisme et n'�tant pas libre � tout titulaire de le faire, que la charge de cette chapellainie peut �tre r�duite et fix�e � une messe par semaine �.

 

7� Transept Nord, et bas-c�t� de la Nef.

Dans cette partie de l'�glise, � la paroi Est, adoss�e � la chapelle de Kerautret, se voit un grand autel en bois provenant de l'�glise des Carmes, et qui est appel� autel Saint-Michel des Carmes, � raison sans doute de la belle statue du saint Archange.

Au c�t� de l'Evangile, on peut remarquer, derri�re l'autel en bois, les restes d'un autel en pierre qui devait �tre l'autel de Saint-Coulm, et alors nous aurions vis-�-vis, en la paroi Ouest, l'autel de la Madeleine, ainsi d�crit en 1546 (1) :

� Le Chapitre consent � M. Jean Deincuff, sieur de Pratcuiq, de disposer d'une chapelle nomm�e la Madeleine, construite par feu Prigent No�l devant l'autel de Saint-Coulm, en la muraille de la Cath�drale, devers la derni�re cour de l'Ev�ch�, avec ses fen�tres et ses vitres, l'une �tant en la chapelle et l'autre dessus la tombe y �tant et hors d'icelle armori� des armes de No�l �. Il est �galement marqu� que cette chapelle de la Madeleine est situ�e � entre la porte qui conduit en la cour de l'Ev�ch� et l'autel Saint-Marc �.

Il y avait donc de ce c�t� Ouest du transept, un autel de Saint-Marc au XVI�me si�cle. Au XVII�me si�cle, nous en trouvons un autre � joignant la porte de l'entr�e du choeur du c�t� de l'Evangile �, sur lequel �tait desservie la chapellenie de Saint-Marc, fond�e le 16 Avril 1639, par Goulven Habasque, pr�tre (Archives de l'Ev�ch�).

Le proc�s-verbal des pr��minences en 1719 (G. 120) porte � que la grande vitre peinte qui donne sur l'Ev�ch� (vitre du pignon Nord) est � M. le marquis de Coatanscour, � cause de sa terre de Messarnou � ; mais il faut observer que, � la clef de vo�te et aux quatre coins, sont en bosse les armes de Kerautret, comme en la chapelle pr�c�dente.

La petite vitre qui donne au-dessus de la petite porte pour entrer � l'Ev�ch� est � M. le comte de Lesco�t Barbier, de la terre de Kernao ; mais on y voit les armes de Lesguen : d'or � l'arbre d'azur.

Dans le compte de 1678 (G. 122) il est question d'un � autel Saint-Thomas derri�re l'Evesch� �.

C'est sans doute l'enfeu surmont� des armes de Lesguen qui, en 1719, est appel� � chapelle de l'Ev�que � ; il est du moins certain qu'en cette chapelle se trouvaient la tombe de Christophe de Lesguen, chanoine, grand archidiacre de L�on, recteur de Ploudiry en 1619, chevalier du Saint-S�pulcre en 1625, protonotaire apostolique, mort vers 1642, et celle de son neveu Christophe Lesguen, le jeune sieur de la Villeneuve, chanoine, d�c�d� en 1698.

Le m�me proc�s-verbal, continuant l'examen autour de l'�glise, avant de parler des orgues, signale � la vitre qui donne sur l'autel de Sainte-Agn�s, � M. de Kerenec de Kerscau �. Ensuite � une petite vitre ronde � M. de Kerestat du Kergo�t �.

Nous devons donc penser que l'autel de Sainte-Agn�s se trouvait non loin du transept Nord, sans que nous puissions en pr�ciser la place.

Vient imm�diatement apr�s, la mention � des trois vitres de l'orgue, celle du milieu � M. le marquis de Carman de Kerimel ; des deux autres, l'une est au marquis de Coatanscour, l'autre � M. de Kerestat du Kergoat �.

Contre un ou deux piliers du transept Nord sont des traces d'anciens autels dont nous n'avons pu d�terminer les vocables.

La chaire � pr�cher devait �tre o� elle est actuellement, et la premi�re fen�tre de la partie sup�rieure de la nef au-dessus de la chaire, appartenait � � M. de Kervoas Audren, de la terre de Kervivot �.

� La seconde en suivant, � M. le comte de Lescoet Barbier, de la terre de Kerangouez ou de Kernaou. Toutes les autres du m�me c�t�, � MM. du Chapitre �.

Au bas de la nef, le mur de l'�glise �tait contigu � l'ancien Ev�ch�, avant sa destruction par l'incendie et sa reconstruction o� il est actuellement, au commencement du XIX�me dernier. C'est donc � cette partie de la Cath�drale que se rapporte la demande suivante des Carm�lites, recueillies � l'Ev�ch� de L�on par Mgr. de Rieux, apr�s leur expulsion de Morlaix pour cause d'insubordination au Saint-Si�ge.

Nous lisons au d�al du Chapitre, � la date du 26 D�cembre 1625 (R. G. 298) :

� Sur la remontrance faite de la part des dames religieuses Carmelines tendant � fin d'�tre licenci�es et permises d'�largir une fen�tre qui donne de l'Ev�ch� sur la grande �glise, pour qu'elles puissent mieux entendre le service divin et les pr�dications �, le Chapitre accorde l'autorisation demand�e, pourvu qu'elles bouchent cette fen�tre � si le seigneur Ev�que ou le Chapitre le juge bon �.

Dans la vo�te du transept Nord, nous remarquons :

Les armes de Tuonelorn, �chiquet� d'or et de gueules de six titres avec la devise Marteze (peut-�tre). Les armes des Richard, d'azur au rencontre de cerf surmont� d'une �toile � huit rais d'argent et accost� de deux roses de m�me, avec la devise Dominus in circuitu.

Les armes des Chavign�, d'hermines � deux fasces de gueules accompagn�es en chef de trois tourteaux de m�me, avec la devise Fac bonum, declina a malo.

Un �cusson portant trois t�tes d'aigles arrach�es de sable.

 

8� Portail et Nef.

Nous remarquons dans le porche les armes de Mgr. de Kersauzon, �v�que de L�on de 1273 � 1327, de gueules au fermail d'argent. On lui attribue, dit M. de Courcy, la tour Nord Ouest avec sa fl�che garnie � sa naissance d'une rampe de tr�fle. M. de Courcy nous apprend encore que les vo�tes de la nef et celle des collat�raux furent construites sous l'�piscopat de Guillaume de Rochefort (1349-1385). On y a recueilli en 1843, dans un vase de terre pos� � la naissance des nervures et reposant sur les chapiteaux d'un groupe de colonnettes, une quarantaine de pi�ces de la premi�re moiti� du XIV�me si�cle.

Le b�nitier en kersanton � main droite en entrant dans l'�glise, porte les armes de Mgr. Cupif, d'argent � trois tr�fles de sinople.

A la vo�te, sous les orgues, sont les armes de Mgr. Laval de Boisdauphin, �v�que de L�on (1651-1665) : d'or � la croix de vair cantonn�e de seize al�rions d'azur (alias : d'or � la croix de gueules charg�e de cinq coquilles d'argent).

A l'entr�e du bas-c�t� Sud s'ouvre, sur la fa�ade de la Cath�drale, la petite porte dite des L�preux, r�serv�e pour l'acc�s des ladres � l'�glise.

En la nef de la Cath�drale, se trouvait la tombe blanche ou c�notaphe de Mgr. Robert Cupif, �v�que de L�on (1636-1646) et mort �v�que de Dol.

� En 1601 (R. G. 473, f� 156), la grosse tour de la Cath�drale, de la hauteur de 21 pieds, fut abattue par la foudre, ce qui causa la brisure de toutes les vitres �.

Au plus haut lieu du portique, principale entr�e de l'�glise, il y a deux �cussons en bosse, l'un desquels, du c�t� droit, porte les armes de Rohan, l'autre du c�t� gauche, celles de la maison de L�on.

Les fen�tres sup�rieures de la nef au-dessus du triforium appartenaient au Chapitre, sauf les deux premi�res � partir du transept, dont la premi�re �tait � M. de Treseguer Mah� de Kerlavan, et la seconde � M. Le Tromelin le Grand (G. 120). Cependant en 1707, nous trouvons � qu'en la plus haute vitre c�t� m�ridional de la nef, au-dessus de l'autel et chapelle de Saint-Paul, sont les armes de Kerscau � (G. 53).

Quoi qu'il en soit, il r�sulterait de cette mention que l'autel de Saint Pol se trouvait entre les piliers du bas c�t� Sud faisant face � la chaire.

En 1562, fut fond�e une chapellenie en l'honneur de saint Paul, �v�que, par Guyavarh Le Garo, recteur de Ploeryn, pour titre desservie sur cet autel (G. 332-124).

On y desservait en outre, en 1752, la chapellenie de Sainte Ursule ou des onze mille vierges (G. 333), celle de Saint Goulven, dont �tait titulaire, en 1752, Ren�-Louis de Talhouet de S�verac, chanoine de Quimper (G. 124), et la chapellenie de la Conception de Notre-Dame, qui existait d�s 1477 (G. 124).

Un aveu de 1667 (G. 54) nous apprend que J�r�me de Lanrivinen, sieur de Ruspen, poss�dait � la Cath�drale � deux tombes armoy�es de ses armes et icelles engrav�es dans le pilier devant la chaire du pr�dicateur �.

 

9� Collat�ral Sud.

Apr�s le porche donnant sur la place, c�t� du Midi, nous trouvons dans le bas-c�t�, la chapelle dite de Saint-Martin, �clair�e de trois fen�tres appartenant encore en 1719 au marquis de Kersauzon.

La construction de cette chapelle est attribu�e � l'�v�que Guillaume de Kersauzon (1292-1327).

On y voyait, au XIX�me si�cle, un autel dont il ne reste plus trace, et sur lequel se desservaient plusieurs chapellenies.

La chapellenie de Saint-Jean l'Evang�liste, existant d�s 1513, et qui, desservie au XVII�me si�cle sur l'autel de Saint-Jean l'Evang�liste, paroisse de Tr�gondern, se desservait sur l'autel de Saint-Martin, en 1752 (G. 124).

La chapellenie de Saint-Martin, dont �tait pr�sentateur en 1745 le sieur de Kersauzon Kerloaguen, et titulaire Fran�ois Barbier de Lescoet, clerc (G. 165-124 et archives de l'Ev�ch�).

La chapellenie de Saint-Julien, dont Ma�tre Guillaume Riou �tait titulaire en 1482 (Archives de l'Ev�ch�) et qui, avant le XVIII�me si�cle, �tait desservie sur l'autel de la paroisse de Saint-Jean Tr�gondern. D�s le XVI�me si�cle, existait une confr�rie de Saint-Julien, de laquelle d�pendait cette chapellenie (G. 335-124).

Dans une des fen�tres de cette chapelle, se voient quelques lambeaux de vieux vitraux qui proviendraient de la grande fen�tre transept Nord.

Dans la partie de la chapelle voisine du porche se trouvent les fonts baptismaux, d'une facture moderne.

Dans le porche, sur le tympan des portes g�min�es, se lit la devise de l'�v�que Validire, Quem timebo time Deum (Courcy, Itin�raire).

Au-dessus des m�mes portes on remarque deux �cussons, l'un � gauche porte une fasce accompagn�e de trois grelots. Ce sont les armes de Guillaume Ferron, �v�que de L�on, de 1440 � 1472 ; � droite, l'�cusson, qui semble de facture moderne, porte les armes attribu�es par Albert Le Grand et par M. de Courcy au m�me �v�que ; il est cependant certain que Mgr. Guillaume Ferron a toujours fait usage d'un sceau � une fasce accompagn�e de trois grelots. (Voir aux Archives d�partementales les nombreuses pi�ces scell�es du sceau de ce pr�lat).

Plusieurs tombes se voyaient dans le bas-c�t� m�ridional, d'apr�s l'�tat de 1726.

Joignant le pilier qui est derri�re l'autel Saint-Pol, �tait le banc de M. Dourduff le Jacobin, et sous ce banc �taient les tombes de Fran�oise le Jacobin, dame des Iles, de Guillaume le Jacobin, seigneur de Keramprat, de Guillaume le Jacobin, chantre et chanoine de L�on, de Hamon le Jacobin, seigneur de Keramprat, et de Charlotte le Jacobin, dame de Pratmeur.

� Sous la seconde arcade joignante l'autel de Saint-Paul �, tombe armori�e de Jean Le Veyer et de Fran�oise Le Dall, son �pouse.

Devant l'autel de Saint-Martin, tombe de Fran�ois de Kersauzon et d'Isabelle du Chatel, seigneur et dame de Les Plougoulm, et pr�s le balustre du m�me autel, tombe de Louise de Kersauzon, dame de Villeneuve.

� Entre les autels de la Trinit� et de Saint-Martin se voyaient les tombes d'Herv� de Lannuzouarn, chantre et chanoine, et de Herv� de Kerguiziau, chanoine. Jeanne de Trou�rin, dame douairi�re de Kerenec, avait sa tombe sous le banc qui est devant l'autel de la Trinit� �. Cet autel de la Trinit� devait donc se trouver non loin de celui de Saint-Martin, probablement pr�s des fonts baptismaux.

Enfin, Anne le Jeune �tait enterr�e sous le banc joignant le pilier � entre les autels de Saint-J�r�me et de Saint-Martin �.

Au milieu de la nef se voyaient, en 1726, les tombes blanches ou c�notaphes du cardinal de Richelieu et d'Antoine de Longueil, �v�que de L�on ; ce dernier avait �t� enterr� � en sa chapelle, chez les RR. PP. Cordeliers � Paris �.

Dans des contreforts et un arc-boutant � l'Est du transept Sud, et dans quelques chapiteaux qui surmontent des colonnes du XVI�me si�cle dans la premi�re chapelle du pourtour faisant suite � ce transept, se voient de curieux chapiteaux que M. de Courcy attribue � l'ancienne construction romane, et qu'il d�crit ainsi :

� Sur l'un des chapiteaux, on voit une t�te de profil coiff�e d'un casque, tout au pr�s un poing gauche ferm�, les ongles tourn�s du c�t� du spectateur, puis deux petites figures nues et ail�es qui semblent se poursuivre, une troisi�me figure, le bras droit lev�, le gauche appuy� sur la poitrine, marche en sens contraire, puis deux t�tes de trois quarts qui paraissent coup�es, la seconde est barbue, et elles sont s�par�es par une main droite ouverte �.

On remarque dans le bas-c�t� Sud de la nef, un sarcophage en pierre, dont voici, d'apr�s M. de Courcy, la description (Bulletin de l'Association bretonne, 1849, page 39) :

� Contre le portail m�ridional de la Cath�drale de Saint-Pol, on voit une grande auge en granit qui sert de b�nitier. Sa forme en trap�ze ne permet pas de douter que ce ne soit un ancien tombeau des premiers si�cles.

Les deux faces principales pr�sentent une moulure de cinq arcades en plein cintre, support�es par des pilastres courts et �cras�s. Entre chaque arcade, un linteau ou plate-bande vient retomber � la naissance du cintre sur les chapitaux cr�nel�s du pilastre.

Ce linteau est orn� d'une moulure romane compos�e de chevrons, de damiers et de lozanges ou rhombes. Au-dessus de chaque pilastre, quelques feuilles rappellent le ch�ne, d'autres la foug�re enfin, � l'extr�mit� d'une des parois lat�rales, on voit un arbre d�pouill� de ses feuilles, embl�me de la mort.

Sur le petit c�t� o� �tait plac�e la t�te du cadavre, est sculpt�e une croix qu'on nomme, en termes de blason, recercel�e ou ancr�e, et du c�t� o� �taient les pieds, se trouve un arbrisseau que quelques antiquaires ont pris pour un cep de vigne. L'on sait d'ailleurs que la vigne �tait, chez les premiers chr�tiens, regard�e comme l'image du Christ et de l'Eglise.

On a pens� que ce sarcophage �tait celui de Conan M�riadec, mort au commencement du V�me si�cle ; mais d'une part l'existence de ce roi n'est point admise par Dom Lobineau, et dans tous les cas, ce tombeau lui serait beaucoup post�rieur, car il offre tous les caract�res du XI�me si�cle.

Du temps du P�re Toussaint de Saint-Luc, qui �crivait en 1664, le tombeau de Conan se voyait dans le transept septentrional, o� il avait �t� replac�, dit-il, depuis la reconstruction de la Cath�drale, apr�s les ravages des Normands. Le m�me auteur ajoute qu'on y lisait une inscription fort vieille en lettres capitales presqu'effac�es, portant : HIC JACET CONANUS BRITONUM REX. Toussaint de Saint-Luc ne d�crit pas autrement le sarcophage, qui doit avoir eu un couvercle ; Cambry ajoute qu'on lisait l'inscription qui pr�c�de " sur une plaque de cuivre �lev�e de deux ou trois pieds dans la Cath�drale ", et qu'elle fut enlev�e par les chanoines parce qu'elle g�nait la marche de leurs processions. Il fallait alors que cette inscription f�t sur le couvercle du tombeau et que celui-ci f�t d�s lors d�gag� et compl�tement visible. Il a m�me d� l'�tre d�s le principe, car on ne comprendrait pas pourquoi on aurait pris la peine de sculpter ses parois pour l'enfouir sous terre.

D'apr�s ce qui pr�c�de, nous voyons que ce tombeau aura �t� �lev� au XI�me si�cle, � la m�moire d'un c�l�bre chef ou Conan (ce nom �tant g�n�rique et pouvant s'appliquer indiff�remment � tous les chefs armoricains) ; mais nous croyons aussi que l'inscription sur cuivre devait �tre elle-m�me post�rieure au tombeau et dater au plus t�t de l'�poque o� les ouvrages de Geoffroi de Montmouth se seront popularis�s en Bretagne (XII�me si�cle) �.

M. de Courcy joint � sa description le dessin du tombeau sur ses quatre faces, ayant fait �carter le monument de la muraille pour constater l'absence de toute inscription. M. de Courcy ignorait sans doute l'existence d'un �v�que de Saint-Pol au XI�me si�cle, nomm� Conan, car il n'aurait pas manqu� de voir dans ce sarcophage le tombeau de cet �v�que, plut�t que celui d'un chef breton, et alors l'inscription vieille et presque effac�e en lettres capitales qu'y a vue le P�re de Saint-Luc, aurait d�, peut-�tre, se lire : HIC-JACET CONANUS, LEONEN EPISCOPUS.

 

10� Transept m�ridional.

La grande rosace du pignon dite Rose de Saint-Laurent appartenait � MM. du Chapitre (G. 120).

La vitre qui est dans la paroi Ouest appartenait � M. le comte de Lescoet Barbier (d'argent � deux fasces de sable), dont on voit les armes � la vo�te ; cette fen�tre est dite, en 1719, �tre � au-dessus de la petite sacristie des Tr�pass�s �. Il y avait donc, adoss� � ce mur, un �difice servant de sacristie � laquelle on acc�dait par une petite porte qui se voit encore � l'angle du pignon. Son nom de Sacristie des Tr�pass�s lui venait sans doute de son voisinage du cimeti�re qui entourait la Cath�drale de ce c�t�.

A main droite en entrant dans le transept et en regardant la rosace, on voit deux autels, l'un adoss� au mur de s�paration de la chapelle de Saint-Martin, l'autre dans un enfeu.

Le premier serait l'autel Saint-J�r�me, et le second celui de Sainte-Aude et Saint-Tanguy.

Le 4 Novembre 1650 (G. 118), � noble homme Tanguy du Tertre, sieur de Pratl�dan, fondait pour le 19 Novembre un office canonial de Monsieur St Tanguy, confesseur et abb�, son patron, avec matines, grand'messe, v�pres et premi�res v�pres, grandes cloches, musique et orgues, et � l'issue de la procession qui se fera apr�s les secondes v�pres, les chanoines et dignit�s, les vicaires et autres clercs chanteront De profundis sur la tombe o� est inhum� son fr�re Claude du Tertre, sieur de la Villeneuve, au devant de l'autel de Monsieur St Laurent, et donne pour ce 240 livres tournois �.

L'autel de Saint-Laurent �tait donc non loin de l'autel adoss� � la paroi Est du transept.

Fran�oise de Lannoznou, dame de Kerboyer, �tait enterr�e devant cet autel, c�t� de l'Evangile.

Quant � l'autel de Saint-J�r�me, sa situation est d�termin�e par la transaction (G. 119) pass�e en 1650, entre le Chapitre et Claude le Jeune, sieur de Kervezec, sieur de Lambervez, dont le p�re d�c�d� avait deux tombes � estantes au droit de l'arcade d'entre les piliers de l'autel du Crucifix devant le Tr�sor et celui de l'autel de Mr. St Laurent et joignant vers le Couchant au grand banc qui est au-devant de la chapelle et autel de Mr. St Hierosme �.

En 1494 (G. 115), Deryen Kernisan, chanoine, fondait des pri�res � r�citer sur sa tombe en la chapelle de Saint-Laurent avec recommandation pour l'�me de l'�v�que Guillaume F�ron (1439-1472).

Au-dessous de la rosace, entre deux enfeus, est la petite porte dite de Saint-Laurent qui donnait acc�s au cimeti�re ; � droite de cette porte, se lit l'inscription suivante : Cy-git le corps de Marguerite de Brehan, dame de Lavengat, morte le 18 Ao�t 1713. Priez Dieu pour le repos de son �me.

Sur la paroi Est de ce transept sont sculpt�es les armes de l'Ev�que Guy le Clerc (1514-1521), d'argent � la croix de gueules engresl�e de sable cantonn�e de quatre aiglettes de m�me.

L'enfeu qui est � gauche porte au milieu, dans un �cusson, les armes des Kersauzon : de gueules au fermoir d'argent et de chaque c�t� les m�mes armes en alliance avec celles des du Louet � cause du mariage de Jeanne de Kersauzon, dame de Kerbiquet, avec Alain du Louet, en 1541.

Louis de Kersauzon et dlle. Catherine de Kergorlay, son �pouse, mari�s en 1629, y avaient �galement leur tombe, � � le dit Louis fils de Tanguy et de Claudine le Ny �.

Dans l'enfeu, sur la dalle de pierre sont figur�es les armes des Kersauzon, rattach�es par une cha�ne � un �cu en losange portant un verr�, armes des du Louet.

M. de Courcy nous dit que � c'est vers 1431 que les transepts furent modifi�s et que l'on construisit la magnifique rosace du croisillon Sud, ainsi que la fen�tre de l'excommunication au-dessus de la rosace � l'ext�rieur �.

Sur l'enfeu qui fait face � l'autel, sont les armes de Guillaume de Tr�dern, chanoine de L�on, qui, le 5 Octobre 1510 (G. 124), fonda la chapellenie de Saint-Hierosme sur l�autel de ce nom. Les Tr�dern portaient �chiquet� d�or et de gueules au franc canton fasc� d�argent et de gueules de six pi�ces.

Herv� Le Jeune, sieur de Lambervez, �tait enterr� sous le banc � qui joint le pilier de Saint-J�rome et Saint-Martin �.

 

11� Chapelle de Saint-Joseph OU PAROISSE DE SAINT-JEAN-TR�GONDERN.

La chapelle de Saint-Joseph se trouvait au XVII�me si�cle entre la chapelle de Saint-Andr� ou de Carman et le transept ; on y transporta, vers 1680, le service de la paroisse de Saint-Jean Tr�gondern, qui se faisait jusqu�� cette �poque sur l�autel de Saint-Claude, voisin du pilier de l�entr�e du choeur, c�t� de l'Ep�tre.

Voici comment s�exprime l�enqu�te de 1698 � ce sujet : � Rendus � l�autel et chapelle de Saint-Joseph o� le sieur Soutr� (vicaire) a d�clar� avoir transf�r� le service de la paroisse de Tr�gondern autrefois desservie � l�autel Saint-Claude, il avoue que l�autel est ferm� d�un balustre et que vis-�-vis l�autel de J�sus, qui est plus bas que le dit balustre, il y a deux confessionnaux, l�un pour le sieur Soutr�, l�autre pour son sous-vicaire ; que Mgr. l'Ev�que ni MM. du Chapitre ne lui ont fait aucun trouble de la translation du service paroissial depuis dix-huit ans, et il offre de retourner � l�autel Saint-Claude, lorsque le Chapitre �tera son banc �. Le Chapitre, en effet, avait fait transporter un banc � Saint-Claude pour y entendre les sermons.

Cette chapelle de Saint-Joseph appartenait, quant aux pr��minences, � au sieur du Runiou Oriot, de Morlaix, � cause de sa terre de Kergoet Mesle (G. 120), depuis le trait� pass� le 9 D�cembre 1658 entre MM. du Chapitre et �cuyer Jean Oriot, sieur du Runiou, acqu�reur de la terre et seigneurie de Kergoat (en Guiclan) � ; il �tait autoris� � conserver � les armes du Kergoet �tant en bosse en la tombe enlev�e en la dite chapelle, et � mettre ses armes dans les deux vitres y �tant, pourvu qu�il les entretienne en bonnes r�parations �. Ces vitres sont dites situ�es � proche les autiers du Nom de J�sus et de Saint-Joseph � (G. 119).

C�est donc dans cette chapelle de Saint-Joseph que se trouvait l�autel du Saint Nom de J�sus ; l�acte suivant peut encore servir � en d�terminer l�emplacement :

� Le 11 D�cembre 1599 (G. 119), Julien Keranguen, chanoine, recteur de Plou�gar, et Fran�ois Keranguen, sieur de Kerdevez Mesgouez, remboursent la rente due pour octroi d�une tombe � fleur de terre o� noble et v�n�rable Herv� Keranguen, vivant chanoine et recteur de Guimilliau, est inhum�, et d�une autre tombe joignant celle-l� entre les deux piliers du c�t� de l�autier du Nom de J�sus �.

Une chapellenie du Saint-Nom de J�sus fut fond�e sur l�autel de ce nom, en 1546, par Fran�ois de Parcevaux, chanoine.

On remarque aux vo�tes de cette chapelle (qui a d� �tre remani�e � diverses �poques, car la position des piliers et la conformation des vo�tes est fort irr�guli�re), les armes de la famille La Foret Villeneuve : d�azur � six quintefeuilles d�or 3, 2, 1, et celles des Kerliviri : �cartel� aux 1 et 4, d�or au lion d�azur, bris� en l��paule d�une tour port�e sur une roue d�argent ; aux 2 et 3, d�azur d la fasce d�hermines accompagn�e de trois feuilles de laurier.

Aux parois Sud est appendu un tableau sur bois de petites dimensions qui semble d�une bonne facture de l��cole allemande ; malheureusement, on s�est scandalis� fort mal � propos de la nudit� de l'Enfant J�sus, et une main des plus inhabiles a essay� de le recouvrir d�une chemise, et n�a r�ussi qu�� produire un emp�tement du plus d�plorable effet. Le tableau repr�sente l'Adoration des rois mages.

Hamon de Kersaingilly, seigneur de Kersalliou, avait sa tombe sous le banc qui joint les balustres de Saint-Joseph, c�t� de l'Evangile.

Fran�ois de Parcevaux, archidiacre d�Ack, chanoine de L�on, �tait enterr� � dans une tombe de pierre verte joignante les balustres de l�autel du St Nom de J�sus � (Etat de 1726).

L�enfeu qui est � gauche de cette chapelle porte une plaque avec inscription ancienne, mais reproduite comme il suit par les soins de M. de Blois :

QUISQUIS ADES, SIC MORTE CADES ;

STA, RESPICE, PLORA ; SUM QUOD ERIS, MODICUM

CINERIS, PRO ME PRECOR, ORA,

VERMIBUS HIC DONOR, SIC TRANSIT GLORIA MUNDI,

ET VELUT HIC PONOR, PONITUR OMNIS HOMO.

C�est l�inscription tumulaire de Jean Le Scaff, S�n�chal de L�on en 1500, et d'Anne du Bois de Kerlosquet, sa compagne. On y a plac� les armes de Le Scaff en plein : de gueules d la croix d�or frett�e d�azur, et les armes des du Bois en alliance avec les premi�res. Ces armes des du Bois semblent les m�mes que celles des Richard : d�azur au rencontre de cerf surmont� d�une �toile � huit rais d�argent et accost� de deux roses de m�me. Ces derni�res armes se voient �galement � la vo�te, � l�entr�e du transept, avec la devise : Dominus in circuitu.

L�enfeu des Le Scaff et Kergoet est surmont� de trois panneaux d�une ancienne verri�re ; dans les deux premiers sont repr�sent�s le sieur de Kergoet assist� de saint Joseph, et la dame du Kergoet, � genoux, assist�e de la Sainte Vierge. Le troisi�me repr�sente des damn�s dans les flammes.

 

12� Chapelle de Saint-Andr� le Barbu.

Cette chapelle fut construite sous l��piscopat de Guy le Barbu (1385-1410), par les soins de ce pr�lat, qui � y fit b�tir son tombeau en la Cath�drale, en la chapelle de Saint-Andr�, o� il fut enseveli l�an 1410. Il donna � son �glise 20 marcs d�argent, sa mitre et sa crosse et 200 escus d�or � (Albert Le Grand).

Par acte du 11 Novembre 1404, Guy le Barbu fonda en cette chapelle une chapellenie en l�honneur de Saint-Andr�, dont le premier titulaire fut � Joannes Regius � (G. 124) ; la collation lui en fut faite � per traditionem breviarii quod pro tunc suis in manibus tenebat �.

Cette chapelle �tait connue, aux XVI�me et XVII�me si�cle, sous le nom de Kermavan ou Carman, � raison d�une fondation qu�y fit le 7 Janvier 1511 (1512 N. S.) Mgr. de Kermavan, �v�que de L�on (G. 124). L�acte portait qu�il voulait �tre inhum� dans la chapelle du bienheureux Andr�, ap�tre, o� il entendait construire son tombeau avec l�autorisation des seigneurs temporels qui pourraient y avoir des droits, et le consentement du Chapitre ; il promettait, du reste, de pourvoir � l�entretien de la chapelle et des vitraux [Note : G. 124. � ln nomine Domini. Amen. In loco Capitulari coram Magistris Guillelmo Fougay, Philippo Tuonelorn, Herveo de Lampezre Tanguido du Fou, Alano Corcan (?) Christophoro Kerourfil, et Herveo de Kermerien, Canonicis, Nobilis et providus vir magister maudetus de Kercoent, procurator RR. in Christo Patris domini Johanis de Kermavan Leonen. Episcopi, significavit Capitulantibus quod dum dictus in Christo Pater ab hac mortali vita decedere contingat, intendebat corpus suum inhumari in capella B. Andreae apostoli in qua jus cessum habuit a nonnullis dominis temporalibus etiam in eadem, jus habere dicentibus, volens de proximo, in decorem et utilitatem dicte ecclesie suam tumbam in eadem edificare et a novo construere ac etiam dictam capellam in vitris, fenestris, parietibus et aliis reparare et edificare prout sibi placuerit, nolebat tamen facere absque consensu capituli �].

En 1621, intervenait une transaction � entre le Chapitre et dame Susanne de Guemadeuc, dame douairi�re de Mesarnou, Keraudy, la Palue (Parcevaux), par laquelle pour 64 livres tournois elle pourra placer deux escabeaux sur deux tombes appartenant aux Mesarnou, pr�s de la chapelle de Saint-Andr� � (G. 119).

Dans cette chapelle se desservait probablement la chapellenie de Sainte-Marguerite, vierge et martyre, fond�e le 13 Mars 1392 par Guy le Barbu (G. 332).

On y desservait, au XVIII�me si�cle, la chapellenie de Sainte-Barbe, desservie au XVII�me sur l�autel Saint-Laurent (G. 124).

Au XVII�me si�cle, Gabriel Gouzillon, chanoine, fonda en cette chapelle la chapellenie dite de Saint-Andr� de Gouzillon. Les Barbier Lescoet en �taient pr�sentateurs (G. 124).

Les pr��minences appartenaient encore � la fin du XVIII�me si�cle ou au tout d�but du XIX�me si�cle au marquis de Carman (G. 120).

Cette chapelle, aujourd�hui divis�e en deux, avait �t� �lev�e par Guy le Barbu, mort en 1410 ; elle fut modifi�e au XVI�me si�cle par l�abaissement de sa vo�te, l�aveuglement de sa grande fen�tre, sur laquelle est appliqu� un contrefort, et l�ouverture, de chaque c�t� de ce contrefort, d�une fen�tre flamboyante.

Voici les tombes que l�on remarquait dans cette chapelle au commencement du XVIII�me si�cle :

Alain le Borgne, vicaire de Saint-Jean ;

Guillaume Fougay, chanoine de L�on, pr�s du mausol�e de R�v�rend P�re en Dieu Guy le Barbu, mais hors la chapelle Saint-Andr� ;

Marguerite le Barbu, dame de Pratguiziou, inhum�e pr�s de la tombe de Mgr. Guy le Barbu ;

Mathurin Pichart, vicaire de Saint-Pierre ;

Guy le Borgne, seigneur de Traonfeunteun ;

Claude du Tertre, sieur de la Villeneuve.

 

13� Chapelle de Kermeur ou de Poulpiquet.

Cette chapelle s�appelait, semble-t-il, de Kerliviry, dans l�enqu�te de 1698, o� il est dit que la chapelle de Kerliviry est au-dessous de la chapelle Saint-Pierre. On y voit l�image de la Trinit� peinte � la vo�te. � Cette peinture, du XVI�me si�cle, est environn�e d�un cartouche sur lequel on lit en caract�res gothiques : MA DOUEZ � (Courcy, Itin�raire, 1866).

On lit aujourd�hui � ARABAT MA DOUE � [Note : On pourrait peut-�tre prendre le mot Arabat comme le nom propre d�une famille dont la devise serait Ma Doue. Il y a aux environs de Saint-Pol une propri�t� du nom d�an Arabat, qui appartenait autrefois aux Carmes].

On voit dans cette chapelle l��cusson des Le Borgne, d�azur � la bande d�argent accompagn�e de trois macles de m�me.

On a plac� dans cette chapelle deux tableaux repr�sentant l�un la mort du p�cheur, l�autre saint Pol et le dragon.

C�est aujourd�hui l�autel de Sainte-Anne ; nous ne savons si ce vocable est r�cent pour cette chapelle, toujours est-il qu�une chapellenie sous le vocable de Sainte-Anne fut fond�e le 12 Juin 1433 par Missire Guillaume Chevrier (G. 124).

 

14� Chapelle de Saint-Pierre.

C�est sur l�autel de cette chapelle, d�di�e aujourd�hui � saint Pol de L�on, que se desservait la paroisse de Saint-Pierre. Lors de l�enqu�te de 1698, � on fait remarquer au sieur Bozec, vicaire d�icelle paroisse, qu�il n�y a ni tabernacle ni balustre ; celui-ci r�pond qu�autrefois il y avait un long banc devant l�autel, qui servait � donner la communion pascale, et qu�il y a eu un tabernacle sur le dit autel, ce qui se remarque par la largeur de l�autel et la grande distance d�entre la muraille et les gradins, et que du long banc ils ont fait un autre banc, pour asseoir les enfants de choeur pendant le sermon, joignant le balustre de la chapelle de Saint-Claude. Le sieur Rafias (enqu�teur) a r�pondu qu�il n�y a pas une seule marque au dit autel qu�il y ait eu un tabernacle, mais convient d�avoir vu un banc plus bas que le marchepied de l�autel, et demeure d�accord que dans la chapelle de Querliviry situ�e au-dessous de la dite chapelle de Saint-Pierre, il y a un confessionnal dont se sert le sieur Bozec �.

L�autel actuel est moderne et adoss� � une fen�tre bouch�e, mais dont les meneaux sont apparents � l�ext�rieur de l��difice. Cette chapelle avait donc deux vitres qui appartenaient en 1719 � M. le Marquis de Coetanscour � cause de la terre de Kerchoent.

Un b�nitier se voit incrust� dans le pilier qui s�pare cette chapelle de la suivante en descendant le bas-c�t�. On lit sur le b�nitier, en caract�res gothiques : T. ANRESTOU. T. le Rest ou le Restou, c�est le nom du donateur, qui devait avoir une tombe non loin.

Vis-�-vis de l�autel, au ras de terre, est la tombe de Fran�ois le Veyer, sieur de Feunteunsper, de Kerimel et de Kerchoent, chanoine, mort en 1570.

Du c�t� de l'Ep�tre �tait une autre tombe appartenant � Guillaume Tr�guier, archidiacre d'Ack, chanoine th�ologal, qui, le 27 Septembre 1637, fondait une messe du Saint-Sacrement au choeur, pendant laquelle deux cierges devaient br�ler sur sa tombe � sise au-devant de l�autel de Mr. St Pierre, du c�t� de l'Ep�tre, sur laquelle le c�l�brant viendra en chape chanter le De profundis � (G. 118).

Il y a deux enfeus dans cette chapelle avec deux �cussons : l�un portant un l�opard, l�autre parti au premier d�un l�opard, au second de deux losanges, armes d'Henri de N�vet, mari� en 1452 � Isabeau de Kerchoent ; N�vet : d�or au l�opard morn� de gueules, Kerchoent : losang� d�argent et de sable.

Plusieurs tombes avoisinaient l�autel de Saint-Pierre :

Anne Lunven, veuve de Jean Pichart, pr�s de l�autel de Saint-Pierre, c�t� de l'Evangile ;

El�onore le Gac, dame de Kerdrein, du m�me c�t� ;

Fran�ois le Veyer, chanoine et recteur de Plouarzel, devant l�autel, fils de Guillaume le Veyer, sieur du Carpont et de Kerimel, et de Marie Derrien ; on voit sur sa tombe ses armes : d�argent � deux haches d�armes de gueules adoss�es en pal ;

Fran�ois Tr�guier, chanoine, devant l�autel ;

Hamon Barbier, archidiacre d'Ack et chanoine de L�on, dans son mausol�e, c�t� de l'Ep�tre de l�autel Saint-Pierre ;

Guillaume Tr�guier, chanoine th�ologal, devant l�autel, du c�t� de l'Ep�tre ;

Goulven Tr�guier, pr�tre choriste, devant l�autel de Saint-Pierre, c�t� de l'Evangile, joignant le pilier de la Visitation ;

Vincent Le Galliou, pr�tre choriste, inhum� dans une tombe marqu�e d�un calice, entre le banc de M. Kermen Poulpiquet et les balustres de l�autel de la Visitation ;

Herv� Le Garo, chanoine, devant l�autel de Saint-Pierre, entre l�autel de Notre-Dame de Folgoet et le balustre de Saint-Joseph ;

Henri de N�vet, mari� en 1452 � Isabeau de Kerchoent, devant l�autel de Saint-Pierre.

 

15� Chapelle de Saint-Mathieu.

Il n�y a plus d�autel dans cette chapelle, mais on voit qu�il devait s�en trouver un autrefois sous la fen�tre formant le pignon Est du bas-c�t� Sud. La porte voisine qui descend par quelques marches dans le petit clo�tre s�appelle encore la porte Saint-Mathieu.

Une chapelle de Saint-Mathieu devait exister dans la Cath�drale de L�on depuis le IX�me si�cle, lors de la translation des reliques de saint Mathieu en Bretagne. Voici ce qu�en dit M. de la Borderie au mot Salomon, dans la Biographie Bretonne : � Paulin ou Paulinus, �v�que de L�on au X�me si�cle, �crivit une histoire de la translation du corps de saint Mathieu en Bretagne, translation qui se fit au IX�me si�cle, soue le r�gne de Salomon, c�est-�-dire de 857 � 875, comme l�atteste la Chronique de Bretagne, o� nous lisons (Morice, I. Preuves, 3) : " Anno 857, Herispoius Rex Britannorum occiditur � Salomone. Hujus tempore Salomonis delatum est ab AEthiopia corpus Sancti Matth�i Apostoli in minorem Britanniam " �. D�autre part, dans une vie de saint Gouesnou, �crite en 1019, par Guillaume, pr�tre de Saint Paul, et �dit�e par dom Plaine en 1884 (Revue de Bretagne et Vend�e, 1884), nous lisons : � Civitas Occismorum corpore Beati Matth�i fuit longo tempore adornata quod nunc Salernis habetur. Ante tamen septennium (vers 1012) particula corporis B. Matth�i et particul� reliquiarum B. Pauli tuo Labore, venerabilis Eudo (Ev�que de L�on, 1095-1022) in nostram patriam sunt delat� �. La Cath�drale de L�on poss�da donc les reliques du saint Ap�tre et dut avoir dans l��glise primitive une chapelle sous son vocable ; il est donc naturel que nous retrouvions une chapelle de Saint-Mathieu lors de la reconstruction du choeur au XV�me si�cle. Et les Archives (G. 123-332) poss�dent la fondation d�une chapellenie faite en l�honneur de saint Mathieu d�s le XIV�me si�cle, en 1343. Le texte de cette fondation, dont la copie nous a �t� conserv�e, commence ainsi :

� Ego Guillelmus Evenou Canonicus, licentiam obtinui ab Episcopo et Capitulo ad fundendum in ecclesia Leonensi, cujus sum a baptismo alumnus, per multa beneficia usque ad canonicatum promotus, quamdam capellaniam in honorem B. Math�i Evangeliste cujus memoria celebris, reliquia veneranda et caput gloriosum di�cesim et nationem nostram illustrant �.

Voici les noms de quelques anciens titulaires de cette chapellenie :

1496, Alain Poulmic ;

1522-1529, Pierre Kergouez ;

1548, Jean Kerahes ;

1556, Fran�ois du Chastel, pr�tre, sieur de Pratanledan ;

1563-1576, Jean Kerguz ;

1587-1591, Yves Colin ;

1589, Yves Poulmic ;

1594, Guillaume Lesguen.

Les deux vitres de la chapelle appartenaient en 1719 � M. le Comte de Lescoat, � cause de sa terre de Kerangouez.

On voit au-dessus de l�enfeu un �cusson portant trois chevrons, armes des Parcevaux : d�argent � trois chevrons d�azur.

Dans cette chapelle se trouvait la tombe de Claude de Kergorlay, chanoine, seigneur de Kerangouez, devant l�autel de Saint-Mathieu, et celle de Gilles le Gentilhomme, pr�tre et ma�tre de la musique, joignant la balustrade du m�me autel. Voici quelles furent les dispositions testamentaires de ce dernier (G. 119) : � In nomine Domini. Amen. Testament et codicille de derni�re volont� que fait... venerable et discret Missire Gilles le Gentilhomme, pr�tre, ma�tre de psalette en la Cathedrale de L�on, gisant au lit malade en la maison de la dite psalette en cette ville de St Paul, paroisse de St Jean, sain toutefois d�esprit et d�entendement, d�clarant vouer et consacrer son �me entre les mains de son Createur lequel il suplye d�user en son endroit de sa mis�ricorde et bont� infinie et laquelle il recommande � tous les Saints et Saintes de paradis et surtout � son ange gardien et � st Gilles son parrain et � st Paul patron de ce dioceze ce jour vingt-quatri�me de Novembre l�an 1680 avant midy, aux poins et conditions qui ensuivent.

D�sire sous le bon plaisir de MM. du Chapitre estre enterr� en la tombe du chapelain de la chapelle de st Mathieu ap�tre au devant de son autel.

Ordonne qu�il soit fait un octave simple � l'accoustum�e pour le repos de son �me.

Souhaite qu�� la plus grande diligence que faire se pourra il soit dit � l�intention du dit testateur le nombre de 400 messes � basse voix et prie Mr. Cren, chanoine penitencier de les faire dire o� il le pourra le plus promptement, et de payer la somme de 200 livres pour la retribution des dites 400 messes.

D�sire sous le bon plaisir de MM. du Chapitre faire une fondation d�une rente annuelle de 45 livres pour faire sonner tous les jours � l��l�vation du St Sacrement en la grande messe du choeur 15 coups de cloches differante de celle de Santus, par expr�s de la cloche nomm�e le Rolland afin d�advertir tout le monde de rendre leur adoration � Notre-Seigneur, sur laquelle somme de 45 livres on payera au sonneur 15 livres par an et tournera le reste au profit de la dite fabrique.

Plus donne et l�gue � chacune des eglises de N. D. de Creisquer, du couvent des P�res Minimes de cette ville, du couvent des P�res Capucins de Roscoff et H�pital g�n�ral du dit St Paul la somme de 15 livres une fois pay�e.

Nomme ex�cuteur testamentaire, M. Nicolas Filmon, chanoine �.

 

16� Le Choeur.

Le ma�tre-autel �tait sous le vocable de la Sainte-Vierge, car la Cath�drale de Saint-Pol, comme celle de Saint-Corentin, �tait d�di�e � Notre-Dame. A Saint-Pol, la d�dicace de l��glise se c�l�brait le dimanche qui suivait le 2 Juillet, jour de la Visitation.

Le ma�tre-autel en marbre fut pos� en 1745 et ex�cut� sur les plans de Henry Villars, architecte ; et en 1700, nous trouvons cette mention � que le Saint-Sacrement est suspendu dans un ciboire au-dessus du grand autel du choeur et couvert d�un grand dai qui couvre tout l�autel.

Au pied des marches du ma�tre-autel, une dalle de marbre noir indique le lieu de la s�pulture de saint Pol. On y lit : Sepulchrum sancti Pauli civitatis Leonensis � (M. de Courcy, Itin�raire). Cette dalle et l�inscription sont de r�cente facture.

Sur le bord de la contre-table du grand autel, au choeur, se voyait, en 1647, une belle image de la Vierge et celle de l�ange qui la salue (Cyrille le Pennec, Albert Le Grand, p. 497).

En 1601, nous trouvons cette mention (R. G. 473, f� 156) : � On a fait peindre le grand autel avec les trois images qui sont au-dessus, et le tableau au Levant d�iceluy avec l�image de St Paul �.

Derri�re le ma�tre-autel, est un petit autel avec retable en pierre d�cor� d�une arcature trilob�e ; au c�t� de l'Evangile est une custode pour les saintes huiles, aux armes des Keraeret [Note : Burel� d�argent et de gueules � une guivre (alias � deux guivres affront�es), d�azur en pal entrelac�es dans les burelles], et du c�t� de l'Ep�tre, une cr�dence encastr�e dans le pilier. Les arcades du rond-point sont orn�es d�une balustrade de pierre d�coup�e � jour avec un couronnement flamboyant qui se prolongeait tout autour du choeur (De Courcy).

Cet autel �tait �galement d�di� � la Sainte-Vierge, au rapport du P�re Cyrille (Albert Le Grand, 497).

Sur le devant de cet autel sont sculpt�es, en kersanton, les armes des Barbier, soutenues par deux anges, et orn�es d�une crosse et d�une mitre. Ces armes appartenaient � Hamon Barbier, abb� de Saint-Mathieu-Fin-de-Terre (1533-1552).

Du c�t� de l'Ep�tre se voyait le tr�ne de l'Ev�que. Le 26 Ao�t 1616, les chanoines (R. G. 298) font � faire une chaise �lev�e, c�t� de l'Ep�tre, au grand choeur, pour le Seigneur Ev�que, avec un tabernacle, suivant l�usage des �glises �piscopales du royaume �.

AUTELS AUTOUR DU CHOEUR.

1� C�t� de l'Evangile, dans l�enfeu voisin de la petite entr�e du ch�ur, autel de Saint Marc, car nous trouvons cette mention en 1706 (Papiers de l'Ev�ch�) : � Prise de possession de la chapellenie de Saint Marc, par Nicolas le Maigre, clerc tonsur� de Tr�guier, demeurant � Morlaix, desservie sur son autel (de Saint Marc), joignant la porte de rentr�e du choeur du c�t� de l'Evangile �. Cette chapellenie avait �t� fond�e en 1639 par Goulven Habasque, pr�tre. Cet autel de Saint-Marc est donc distinct de l�autel du m�me vocable qui existait dans le transept Nord.

2� Dans l�enfeu qui suit est un autre autel dont nous n�avons pu d�terminer le vocable.

En 1676 (R. G. 297), � les d�votes Soeurs du Tiers Ordre de saint Fran�ois d'Assise demandent � mettre l�image de saint Fran�ois sur l�autel de saint Antoine de Padoue, au bas du choeur, c�t� de l'Evangile �.

Cet autel devait �tre voisin de l�enfeu des seigneurs du Dresnay, h�ritiers des Pontcallec. Ils y poss�daient, en effet, une � tombe enlev�e estante en la plus basse arcade du choeur en la dite �glise, c�t� Nord, armoy�e en chef au milieu et aux deux c�t�s, en plain d�un �cusson de pierre portant les dites trois fasces et chefron bris�, avec piscine ou benitier jouxte l��cusson estant � l'Occident de la dite arcade, quel dernier �cusson est mi-parti en alliance aux echiquet�s � (G. 54).

DEVANT LE CHOEUR.

Le choeur �tait s�par� de la nef par un jub� fort massif dont la d�molition remonte vers 1870 (?), car dans son Itin�raire de 1864, M. de Courcy signale � l�entr�e du choeur � deux ambons ou jub�s fort laids � ; ce jub� �tait orn�, en 1601, des statues des douze Ap�tres (R. G. 473). Devant et sous ce jub� s��levaient plusieurs autels.

1� Du c�t� de l'Evangile : l�autel paroissial du Crucifix des Champs, dit aussi Crucifix devant le Choeur, ou autel Communel ou du commun (1662). Voici comment il est d�crit dans l�enqu�te de 1698 (G. 118) :

� Cet autel, qui est � la porte du choeur, du c�t� de l'Evangile, a 5 pieds 7 pouces de long et 2 pieds de largeur depuis les gradins ; il n�a pas de tabernacle, mais une niche de bois dor� et �toff�e (peinte). L�autel est cern� d�un balustre �loign� du devant de l�autel de 5 pieds et demi et d�un c�t�, de 15 pouces. Du c�t� de l'Evangile il y a une cr�dence en dedans du balustre, �loign�e de 3 pieds de ce c�t� de l�autel. C�est l� qu�on b�nit le pain tous les dimanches, qu�on y dit la messe basse pendant Laudes pour tous les paroissiens du Minihy, c�est l� o� l'Ev�que ou le premier dignitaire, � son d�faut, b�nit les cendres.

La niche est couverte d�un d�me dor�, et au-dessus du retable, portant les armes de Mgr. Cupif, et fait en 1641, est la figure en relief d�un soleil porte-sacre soutenu par deux anges.

Du dit autel au bas de la nef il y a 126 pieds de long, et du dit autel � celui de Toussaint il y a 112 pieds. Dans la croisade (transept) il y a 129 pieds de large, et dans le bas de la nef 48 pieds de large �.

En 1752, nous trouvons mention de � l�autel de Notre-Dame de Piti� dit Communel �.

A cette �poque, se desservaient sur cet autel plusieurs chapellenies qui avaient autrefois leur autel particulier. C�est ainsi que la chapellenie de Saint-Jacques, consistant en deux messes par semaine, fond�e au XV�me si�cle pour le diacre d�office, �tait desservie au XVII�me si�cle sur l�autel Saint-Jacques, et en 1752, sur l�autel Commune!. Cette chapellenie �tait poss�d�e en 1467 par Jean de Coatalem (G. 112).

On y desservait �galement la chapellenie de Saint-Michel et Sainte-Marguerite, fond�e en 1425 (G. 338), et qui avait au XVII�me si�cle son autel � pr�s la porte de Leur-Meur � (G. 124), porte qui devait �tre, je pense, voisine de la chapelle de Saint-Andr� ou de Carman, o� se desservait une chapellenie de Sainte-Marguerite, comme nous l�avons dit plus haut.

Il en �tait de m�me des chapellenies de Saint-Coulm et de Saint-Barth�lemy, desservies en 1752 sur l�autel Communel, et cependant saint Coulm avait eu son autel dans le transept Nord.

Au XVII�me si�cle, saint Barnab� avait aussi son autel, mais en 1752 sa chapellenie, dite aussi de Luguern, �tait desservie sur l�autel de � Notre-Dame de Piti� dit Communel � (G. 124).

Le 14 Avril 1551 (G. 124), � nobles gens Messire Jan de Kercuvelen et Fran�ois Penchoadic � faisaient fondation sur l�autel du Crucifix devant le Choeur.

On y voyait la tombe enlev�e de Fran�ois Penchoadic, chanoine de L�on, joignante le choeur du c�t� de l'Evangile, plus bas que l�autel de Notre-Dame de Bon-Voyage.

Celle de R. P. en Dieu Christophe de Chavign�, �v�que de L�on, devant l�autel Communel, c�t� de l'Evangile.

La tombe de Louis Colin, vicaire du Crucifix des Champs, �tait devant l�autel Communel.

Aux vo�tes du choeur, au-dessus du sanctuaire, on remarque les armes : de l��v�que Guillaume F�ron (1439-1472), une fasce accompagn�e de trois grelots, des Barbier, d�argent � deux fasces de sable, des Rohan, de gueules � neuf macles d�or, et de Mgr. Validire (1427-1433), d�argent au chef de gueules charg� de trois quintefeuilles d�argent.

Les belles stalles du choeur, si bien d�crites par M. le chanoine Abgrall dans son Livre d�or, ont �t� faites au commencement du XVI�me si�cle, et pour cette raison, � la premi�re stalle du c�t� de l'Ep�tre on a plac� les armes de Mgr. de Carman ou de Kermorvan (1504-1514), et sur la premi�re stalle du c�t� de l'Evangile, les armes de Mgr. Guy le Clerc (1514-1523).

SAINT-CLAUDE.

A 4 pieds 3 pouces de l�autel du Crucifix des Champs, de l�autre c�t� de la porte du choeur, se voyait l�autel Saint Claude, ainsi d�crit dans l�enqu�te de 1698 : � Au-devant du dit autel il y a un tableau qui repr�sente l�administration des sacrements (c�est peut-�tre le tableau qui se voit aujourd�hui dans la chapelle de Kermeur, o� est l�image de la Trinit�), et il y a dans le balustre deux bancs de long et un de travers qui servent � MM. du Chapitre pour entendre le sermon, et en dehors il y a un long banc pliant pour les enfants de choeur, lequel on a fait du banc qui �tait devant l�autel de la paroisse de Saint-Pierre �. C��tait sur cet autel que se desservait, avant 1680, la paroisse de Saint-Jean-Tr�gondern, transf�r�e depuis cette �poque � l�autel Saint-Joseph.

Devant l�autel Saint-Claude �tait la tombe d'Yves le Hir, vicaire de Tr�gondern, et la tombe blanche d'Yves Perennez, chanoine de L�on, recteur de Commana.

CRUCIFIX DE LA VILLE.

Ou Crucifix devant le Tr�sor, car il est dit qu�au XVIII-XIX�me, des sept autels ou paroisses du Minihy, cinq �taient autour du choeur et deux devant l�entr�e du ch�ur : or, comme nous avons d�j� d�termin� la place des cinq autels autour du choeur, que nous en avons aussi signal� un � l�entr�e du choeur, il nous reste � conclure que le septi�me autel, celui de la paroisse du Crucifix de la Ville ou devant le Tr�sor, �tait situ� pr�s l�autel Saint-Claude et adoss� au pilier du c�t� de l'Ep�tre, � l�entr�e du ch�ur.

� C�est un petit autel (Enqu�te de 1698) de 5 pieds 1/2 de long sur 22 pouces de large depuis les gradins, qu�il n�y a ni tabernacle ni balustre, que au coin de la crois�e du Midy il y a un confessionnal et qu�au-dessus de l�autel il y a un crucifix en relief et au-dessous un grand tableau qui repr�sente une descente de croix �.

Nous trouvons la mention (G. 124) d�une � chapellenie de Saint-Yves, fond�e le 23 Septembre 1693 par M. Herv� le Jacobin, sieur du Dourdu, sur l�autel Saint-Yves, au plus proche pilier ou colonne du jub� de l��glise, � l�aile droite �.

Suit l�extrait d�un aveu de 1726 rendu � M. de la Bourdonnaye, �v�que de L�on, par Messire Jan-Claude Derval, sieur du Dourdu :

� En la Cath�drale, proche le premier pilier de la premi�re arcade du c�t� de l'Ep�tre, sous et devant le choeur, vis-�-vis de l�autel des Saints Simon et Jude, deux pierres tombales, caract�r�es d�une fasce surmont�e d�une main portant un �pervier (qui est Kergoual), joignant du Midi les tombes des sieurs de Keramprat, de Nord celle du seigneur le Kermoruz, et autre tombe au bout suzain des dites deux tombes, et au bas du marchepied du dit autel Saints Simon et Jude caract�r� d�un �cusson avec calice, comme aussi deux autres tombes de pierre � raze terre, l�une devant et au dessus des balustres devant la chapelle de la commune, armoy�e d�un lion (qui est Dourduff), l�autre vis-�-vis la porte du dit ch�ur, armoy�e de m�me.

Plus la chapelle de Saint-Yves, �tant sous la seconde arcade du Midy, entre la chapelle de la Sainte-Croix et l�arcade du choeur, appartenant au seigneur, avouant, fond�e par Messire Hamon le Jacobin, seigneur du Dourdu �.

Tombes voisines de l�autel du Crucifix de la Ville, en 1719 :

Herv� de Launay, chanoine, devant l�autel ;

Yves Souryman, pr�tre sacristain, devant l�autel ;

Marie Bl�as, devant l�autel, � la longueur d�une tombe des balustres ;

Constance Prigent, veuve d'Alain Souryman, devant l�autel ;

Guillaume Calvez, archidiacre de Quemenedilly, chanoine, inhum� derri�re les autels du Crucifix de la Ville et de Saint-Yves ;

Marguerite Brehant, dame de Lavengat, femme d'Yves Poulpry, sieur de Lavengat et de Kerouz�r�, morte en Ao�t 1713, inhum�e devant l�autel Saint-Yves.

AUTOUR DU CHOEUR.

Dans les enfeus adoss�s aux stalles du choeur, du c�t� de l'Ep�tre, se trouvaient l�autel de Notre-Dame du Folgoat, puis, tout pr�s de la sortie du choeur, m�me c�t�, l�autel de Notre-Dame de Piti� ou Notre-Dame du Crucifix ; on voit encore sur le retable de l�autel, un bas-relief repr�sentant la Sainte Vierge tenant sur les genoux le corps inanim� de son fils.

En 1664 (G. 112), nous voyons signal�e la tombe des Creachquerault � sous l�arcade o� pendait l�image de ste Brigitte, entre l�autel de N.-D. du Folgoet, du c�t� du choeur, et celui de St Joseph �.

En 1719, Christophe de Creachquerault, sieur de Kerangon, avait son banc joignant le pilier qui est devant l�autel de Notre-Dame du Folgo�t. Cet autel �tait donc en dehors et contre le choeur, du c�t� de l'Ep�tre.

C�est sur cet autel que se desservait, en 1631 (G. 121), la chapellenie de Notre-Dame de l'Assomption ou de Kergroadez, fond�e l�an 1421 par Guillaume de Kergroadez, chanoine de la Cath�drale (G. 121).

VITRES DU CHOEUR.

En 1719, � la fen�tre au-dessus du ma�tre-autel, appartenant � la terre de Kergonnouarn ou du Chastel, �tait poss�d�e � cette �poque par Madame de la Marre Allain � (G. 120).

Du c�t� de l'Evangile, la premi�re vitre appartenait en 1719 � M. Kerman Poulpiquet ;

La seconde apr�s, � M. le comte du Han ; elle d�pendait de la terre de Keraeret ;

La troisi�me �tait en 1719 � M. Tres�guer Mah� en 1663 (G. 119), elle fut donn�e par le Chapitre � M. de Kerscau, sieur du Rosn�vez, veuf de Jane de Bois�on, en retour de la fondation qu�il fit de l�office de saint Claude, 6 Juin, avec premi�res v�pres, grand'messe par les chanoines, musique, orgues et grande sonnerie ; cette vitre �tait au-dessus de la stalle de l�archidiacre de Quemenedilly ;

La quatri�me appartenait en 1663 � M. du Louet, sieur de Coetjunval, et en 1719 � M. du Harlay, conseiller d'Etat, � cause de sa terre de Quercado ;

La cinqui�me appartenait �galement � M. du Harlay.

Du c�t� de l'Ep�tre, la premi�re apr�s la vitre du fond appartenait aux Kersauson en 1719, et portait les armes de l��v�que de cette famille mort en 1327 ;

La seconde, aussi � M. le marquis de Kersauzon ;

La troisi�me � M. du Dresnay, en 1719 ; mais en 1535, elle �tait donn�e � Guillaume Hamon, sieur de Penanru, qui avait au-dessous deux tombes lui appartenant (G. 119) ;

La quatri�me appartenait en 1719 au Chapitre, mais avant 1535, � Yves le Tarieuc, chanoine archidiacre de L�on ; il est probable que la stalle de l�archidiacre de L�on se trouvait sous cette vitre, faisant face au si�ge de l�archidiacre de Quemenedilly ;

La cinqui�me � M. du Harlay, en 1719.

Autour du sanctuaire se voient plusieurs tombeaux des anciens Ev�ques de L�on ; du c�t� de l'Evangile, c�est d�abord le tombeau de Mgr. de Rieux, portant cette inscription :

HIC. JACET. ILLVSTRISS : ET. R.R.DISS.

D. D. RENATVS. DE. RIEVX. SOVRDEAC.

EPISCOPVS. LEONENSIS. ANNO. 1613.

OBIIT. OCTAVO. DIE. MENSIS. MARTII. 1651.

La repr�sentation de l'Ev�que se voit sur le tombeau, et � c�t� de lui est assis, tenant un livre sur les genoux, un religieux du Relecq, en habit de cistercien, qui nous rappelle que Mgr. de Rieux �tait abb� de cette communaut�, o� il mourut, et qu�il avait pour gouverner le dioc�se, comme grand-vicaire, le prieur de l�abbaye, nomm� Bienassis, ce qui fut l�occasion de quelques contestations de la part du clerg�.

Le tombeau de Mgr. de Rieux ne devait pas se trouver primitivement dans la place qu�il occupe actuellement, car nous trouvons cette mention au d�al du Chapitre, sous la date du 17 Avril 1651 (G. 29) :

� Le corps de Mgr. de Rieux sera transf�r� du Relecq � la Cath�drale de L�on, le 6 Mai, et enterr� en l�arcade du c�t� de l'Ep�tre au choeur, � condition que la tombe sera �lev�e de m�me que celle �lev�e de l�autre c�t� �. Et dans l��tat de 1719 il est dit que sa tombe, o� est d�pos� son coeur, est plac�e � sous la ferrade du choeur qui est derri�re le banc du c�l�brant �.

En remontant le sanctuaire, nous trouvons le tombeau de Mgr. de la Marche, avec cette inscription :

HIC. JACET.

JOANNES. FRANCISCUS. DE. LA. MARCHE.

EPISCOPUS. ET. COMES. LEONENSIS.

STIRPE. ANTIQUA. ET. PROGENIE. CLARA. NOBILIS.

VIRTUTE. PIETATE. ET. LABORIBUS. LONGE. NOBILIOR.

SENATUI. ET. PROVINCIAE. GALLOBRITONUM. CARUS.

QUIBUS. DENIQUE. EVERSIS. MILITIAE. CLERO. CETERISQUE.

GALLORUM. IN. ANGLIA. EXULANTIUM.

SUBSIDIA. SIBI. A. REGE. ET. SENATU. BRITANNICO. COMMISSA.

SOLLICITUDINE. ET. CHARITATE.

AMICUS. PATER. ET. PASTOR. MINISTRAVIT.

OFFICIORUM. QUAE. RELIGIO. QUAE. ECCLESIA. GALLICANA.

QUAE. JURA. REGNI.

QUAE. FIDES. ET. AMOR. ERGA. REGIAM. BORBONIAM. GENTEM.

IMPOSUISSENT.

PROPUGNATOR. STRENUUS. ET. RECTE. TENAX.

NON. OPPROBRIIS. NEC. ILLECEBRIS. PRAVA. JUBENTIUM.

MOVENDUS.

SPLENDIDAM. PAUPERTATEM. ADSCIVIT. SIBI.

CARAM. HABUIT. ET. HONESTAVIT.

HIS. TANTISQUE. LABORIBUS. INDEFESSUS.

MISERICORDIA. DIVINA. CONFIDENS. ET. MELIORA. SPIRANS.

OBIIT. DIE. XXV. NOVEMBRIS. ANNO. MDCCCVI.

AETATIS. LXXVII.

Les restes de Mgr. de la Marche, mort � Londres en 1806, furent transf�r�s � Saint-Pol de L�on et inhum�s sous ce monument en 1868.

Du c�t� de l'Ep�tre, en continuant le tour du sanctuaire, est le tombeau en marbre de Mgr. de Visdelou, qui porte cette inscription :

FRANCISCVS. VISDELOV.

LEONEN. EPVS. ET. COMES. ANNAE. AVSTRIACAE. GAL.

REGINAE CONCIONATOR. ET. EPS. MADVRAE.

DEIN. EPI. CORISOP. COADJVTOR.

DEMVM. LEONEN. EPS. ET. COMES.

OBIIT. XVIII. MART. AN. MDCLXXI.

NICOLAS. DE. LA. COLONGE. FECIT. ANN. 1711.

Puis vient le tombeau de Mgr. de Neufville, dont l�inscription est �videmment moderne :

CY. GIST. M. ROLLAND. DE. NEVFVILLE.

PVISNE. DV. PLESS1S. BARDOVL.

EVESQVE. DE. LEON. LAN. 1562.

DECEDE. LE. CINQUE. FEVRIER. LAN. 1613.

AGE. DE. 83. ANS.

En 1650 (G. 119), Jan Tanouarn , seigneur Duplessix Bardoul et de Kerdanouarn, abb� commendataire de l�abbaye de Montfort, r�sidant plus ordinairement au manoir du Plessis Bardoul, paroisse de T�chastel, dioc�se de Rennes, fonde pour lui, ses parents et son oncle Rolland de Neufville, chaque jour et f�te de saint Rolland, �v�que de Cambrai, le 13 Octobre, un double solennel, m�moire apr�s v�pres et De profundis chant� pr�s de la tombe de Mgr. de Neufville � estant dans le choeur, c�t� de l'Ep�tre �.

Joignant la tombe de Mgr. de Neufville, se trouvait dans le choeur, du c�t� de l'Ep�tre, celle de Pierre le Neboux de la Brosse, �v�que de L�on (1671-1701).

En dehors du choeur, c�t� de l'Ep�tre, sous le banc qui joignait la tombe de Mgr. de Neufville, �tait la tombe de Herv� Hamon, seigneur de Penanru.

Puis enfin le tombeau de Mgr. de Kersauzon, dont l�inscription semble aussi avoir �t� modernis�e :

HIC. JACET. IN. PACE.

GVILLELMVS. DE. KERSAVSON.

EPS. LEON. QVI. CAPELLAE. SANCTI. MARTINI.

IN. HAC. ECCLESIA. CATHLI. FVNDAMENTA. LOCAVIT.

OBIIT. A. DNI. M.CCCXXVII.

Nous apprenons, � l�occasion d�une proc�dure du Chapitre contre les h�ritiers de Mgr. de la Bourdonnaye, en 1745 (G. 154), � que le coeur seul de cet Ev�que fut d�pos� au choeur de la Cath�drale, la saison n�ayant pas permis la translation du corps �. On sait que ce pr�lat �tait mort � Brest, le 22 F�vrier 1745. Ce ne sont donc pas les chaleurs, mais le mauvais temps, la neige ou le verglas qui emp�ch�rent cette translation.

Le chef de Mgr. Le Neboux de la Brosse est encore conserv� dans un petit reliquaire en bois dor�, pos� au-dessus des stalles � l�ext�rieur du choeur, c�t� de l'Evangile, avec cette inscription : Le chef de Mgr. Pierre Nebout de la Brosse, 62�me Ev�que de L�on, si�gea 20 ans, mort en Septembre 1701, requiescat in pace.

Ce pr�lat avait autrefois sa tombe dans le ch�ur, aupr�s de celle de Mgr. de Neufville (P. Peyron).

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

 (61) : Vue du Porche Ouest

 (61) : Vue du Porche Ouest

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

 (61) : Porche Ouest avec statues de saint Thomas, saint Pol et saint Paul

(61) : statue de saint Pol (en pierre de kersanton) du XIV�me si�cle

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

 (61) : statue de saint Thomas (en pierre de kersanton) du XIV�me si�cle

(61) : statue de saint Paul (en pierre de kersanton) du XIV�me si�cle 

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

 (58) : Vue du Porche Sud

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

 (58) : Porche Sud avec statues du Christ, de la Vierge et certains ap�tres

(58) : une plaque du porche Sud

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(58) : statues de saint Jean et de saint Simon (pierre de kersanton), oeuvre de l'atelier Hernot (XIX�me si�cle)

(58) : statues de saint Andr� et de saint Pierre (pierre de kersanton), oeuvre de Guy Pavec (1980)

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Vue du fond de la nef vers le choeur

Vue du fond du choeur vers la nef

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

 Vue du plafond

 Vue du plafond

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(2) : Groupe de la Sainte-Famille en pl�tre (XIX�me si�cle)

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(54) : Statue en bois de la Vierge � l'Enfant (XVI�me si�cle)

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(3, 4, 5) : � gauche : statue en bois de saint Joseph (XVII�me si�cle) ; au centre : statue en pl�tre de Notre-Dame de Lourdes (XIX�me si�cle) ; � droite : statue en marbre de sainte Th�r�se de Lisieux (XX�me si�cle)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(6) : Statue en bois d'un saint non identifi� (XVII�me si�cle)

(7) : Crucifix en bois du XVI�me si�cle

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(8, 9, 10) : Autel et retable du XIX�me si�cle. Le bas-relief repr�sente le Songe de saint Pol (� gauche) et le p�cheur d�couvrant la cloche (� droite). A gauche, une statue en pl�tre de saint Herbot (XX�me si�cle). A droite, une statue en pl�tre de saint Eloi. La statue en pl�tre du milieu repr�sente Notre-Dame des Sept-Douleurs (XX�me si�cle)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(11) : Groupe de l'Annonciation en pl�tre (1897)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(11) : Fresque du Jugement dernier

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(12) : Autel � la sir�ne, avec les armes des Tuonelorn (ou Traonelorn de Kerautret). Au pied de l'autel se trouve une dalle fun�raire

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(13) : Autel en bois verni, oeuvre de A. Bizard (1926)

 

(14) : la dalle de Marie-Amice Picard, morte en 1652. Demeurant 17 ans sans prendre de nourriture, elle souffrait le martyre du saint du jour. On conduisait fr�quemment jadis � son tombeau les petits enfants pour les faire marcher plus t�t.

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon

Vie de Marie-Amice Picard

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(15) : Autel des reliques, surmont� d'une statue de saint Pol. Il s'agit de l'ancien vicariat de Notre-Dame de Cahel (une des sept paroisses du Minihy-L�on). Le vitrail situ� � gauche date du XIX�me si�cle et repr�sente la Vierge � l'offrande (fabrique du Carmel du Mans, Hucher fils successeur)

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(15) : Ch�sse reliquaire en bronze dor�

(15) : Indulgences et reliques de saint Pol (Paul Aur�lien)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(15) : Niche dans le mur avec la cloche de saint Pol (VI�me si�cle)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(16) : Vitrail repr�sentant "Comment saint Paul fit son entr�e dans la ville morte" (atelier Labouret - 1935)

(17) : Vitrail repr�sentant "Comment saint Paul ma�trisa le taureau" (atelier Labouret - 1935)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(16) : Vitrail repr�sentant "Comment saint Paul rerrassa le dragon", don de la famille Gu�briand (atelier labouret, carton Boignard - 1935)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(19) : Autel du Rosaire (tableau de la cit� pr�sent�e � J�sus par la Vierge et Jean-Baptiste). Il s'agit de l'ancien vicariat de Saint-Jean Baptiste ou Saint-Jean de la ville, une des septs paroisses du Minihy-L�on.

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(19) : Retable du Rosaire (XVII�me si�cle). Le tableau (acquis par la congr�gation du Rosaire, fond�e en 1643) repr�sente Marie et Jean-Baptiste suppliant le Christ en faveur de saint Pol [au bas, la ville de Saint-Pol-(de L�on) au XVII�me si�cle]

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(21) : Gisant, en kersanton, de Mgr. B. de Gu�briant, missionnaire en Chine, originaire de Saint-Pol et d�c�d� en 1935 (oeuvre de Quillivic - 1935)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(22) : Gisant, en kersanton, de Mgr. de Rieux-Sourd�ac, d�c�d� en 1651 (XVII�me si�cle)

Ville de Saint-Pol de Léon - Bretagne Voir Sens all�gorique du monstre du tombeau de Monseigneur de Rieux-Sourd�ac.

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(23) : Tombeau, en marbre de Carrare, de Mgr. J.F. de la Marche, d�c�d� en 1806 (oeuvre de L�on Cugnot - 1869)

(23 - 33) : Les verri�res du haut (au niveau du choeur) : - � gauche, repr�sentation de Saint Salomon, roi des Bretons, puis "Comment sainct Pol passa son estole au col du dragon vaincu par Kergournadec'h", et enfin la Bienheureuse Fran�oise d'Amboise ; - au centre, repr�sentation de la confession de saint Pierre, saint Paul et saint Jean Baptiste ; - � droite, repr�sentation de saint Herv� exorciste, puis "Comment Childebert fit sacrer saint Paul �v�que de L�on", et enfin saint Yves avocat des pauvres.

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(24) : Statue de Notre-Dame de Bon-Secours

(24) : Vitrail repr�sentant une P�che miraculeuse, d'apr�s un carton de tapisserie de Rapha�l

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(25) : Tableau anonyme du XVII�me si�cle. St Fran�ois de Paule, fondateur des Minimes pr�sente sa r�gle � l'�glise

(25) : C�notaphe de Ren� de L�seleuc, mort �v�que d'Autun en 1873

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(26) : Autel en bois du XIX�me si�cle. Statues des ap�tres. Il s'agit de l'ancien vicariat de Toussaints (Roscoff Est), une des sept paroisses du Minihy-L�on.

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(26) : Statue de saint Jean

(26) : Statue de saint Joseph

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(26) : Vitrail, oeuvre de Lobin, Tours, et dat� de 1867. Il repr�sente, de gauche � droite, la Nativit�, la Pr�sentation au Temple, la C�ne et la R�surrection

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(27) : C�notaphe, dat� de 1877, en marbre de Mgr Jean-Gilles de Coetlosquet, n� au manoir de K�rigou-Tr�gondern et mort en 1784. Il fut acad�micien et pr�cepteur des enfants des futurs rois Louis XVI, Louis XVIII et Charles X. 

(28) : Tombeau en pierre (XVI�me si�cle) des Fr�res Richard, constructeurs de la maison pr�bendale.

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(23-33) : Plaques comm�moratives (inscriptions latines qui rappellent l'�rection de la Cath�drale en Basilique mineure, le 1er septembre 1901)

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(29) : Statue, en bois, de sainte Appolline (XVII�me si�cle), patronne des dentistes. Pour la torturer, les pers�cuteurs lui arrach�rent toutes les dents.

(30) : Statue, en bois, de sainte Marguerite (XVII�me si�cle), invoqu�e par les femmes enceintes.

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(30) : Statue, en bronze, dat�e du XIX�me si�cle. Il s'agit d'une r�plique de la statue de saint Pierre, au Vatican.

(32) : Vitrail  de Lobin (Fabrique du Carmel du Mans), dat� de 1883. Il s'agit d'une repr�sentation de Mgr. de Neufville, d'apr�s une enluminure d'un missel conserv� � Lyon.

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(23) : Tombeau, en marbre, de Mgr. Fran�ois de Visdelou, d�c�d� en 1668 (oeuvre de Nicolas de la Colonge - 1711)

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(34) : Gisant,en pierre de kersanton, de Roland de Neufville, d�c�d� en 1613 (XVII�me si�cle)

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(35) : Gisant, en stuc, de Mgr. Guillaume de Kersauzon, d�c�d� en 1327 (XIX�me si�cle)

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(36) : Autel et retable, en bois polychrome, de Notre-Dame du Mont-Carmel (XVII�me si�cle). Le retable, plac� en 1973, provient du couvent des Carmes qui fut ras� � la R�volution. La statue de gauche repr�sente saint Rapha�l conduisant le petit Tobie (ange gardien). La statue de droite repr�sente saint Michel. Les bas-reliefs repr�sentent les vertus cardinales, la Temp�rance, la Justice, la Force et la Prudence. Au-devant de la balustrade se trouve la pierre tombale de Fran�ois Le Veyer de Kerisnel, d�c�d� en 1570. Il s'agit de l'ancien vicariat de Saint-Pierre (Roscoff-Ouest et Santec), une des sept paroisses du Minihy-L�on. On y trouve un vitrail de Gaudin (1894) repr�sentant la R�surrection de Lazare.

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(38) : Vitrail de F. Huchet successeur (Fabrique du Carmel du Mans), dat� de 1891 et repr�sentant une sc�ne �vang�lique illustrant la parole de J�sus "Laissez venir � moi les petits enfants".

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(39) : Les Etag�res de la nuit. Il s'agit de "bo�tes � cr�ne". Ils sont au nombre de 32, peintes en noir, bleu ou blanc, avec le nom du mort.

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(39) : Tableau, huile sur toile, anonyme (XVII�me si�cle), repr�sentant "La Mort du Juste".

(40) : Tableau, huile sur toile, de l'Hermitais (1758), repr�sentant "Saint-Pol terrassant le dragon".

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(41) : Fresque (XVI�me si�cle). Armoiries et devise des Hamon de Pennanrue : Arabat ! Il ne faut pas !.

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(42) : Autel et retable de sainte Anne (XVII�me si�cle). Statue de sainte Anne (au centre), de saint Vincent de Paul (� gauche) et de saint Fran�ois (� droite).

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(42) : Statue de saint Vincent de Paul

(42) : Statue de saint Fran�ois

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(43) : Vitrail (1891), oeuvre de Hucher fils (Fabrique du Carmel du Mans). Ce vitrail repr�sente six sc�nes de la vie de saint Joachim et de sainte Anne, parents de la Vierge Marie.

(43bis) : Statue de sainte Anne et de la Vierge

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(44) : Tableau, huile sur toile, qui repr�sente l'�ducation de la Vierge

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(45) : Autel de saint Roch (1854). Statues de saint Roch (� gauche) et de saint S�bastien (� droite). Le tableau repr�sente la Donation du scapulaire � saint Fran�ois de Sales. Il s'agit de l'ancien vicariat de Saint-Jean l'Evangile ou de Tr�gondern, une des sept paroisses du Minihy-L�on.

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(46) : Un enfeu comprenant le tombeau des Le Scaff (armoiries tenues par des lions).

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(46) : Vitrail (XVI�me si�cle) repr�sentant l'Ange du Jugement et la chute des damn�s avec le couple des Le Scaff, donateurs.

(47) : Vitrail de Lobin (Tours) dat� de 1888 et repr�sentant Saint Jean � Patmos (vision inaugurale de l'Apocalypse).

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(48) : Autel et retable, en marbre, dat�s du XIX�me si�cle. Statue du Sacr�-Coeur.

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(49) : Vitrail de Lobin (Tours) dat� de 1873. Plusieurs sc�nes sont repr�sent�es : l'Arrestation de J�sus, J�sus devant Pilate, la D�rision, V�ronique, la Crucifixion, la D�position de la Croix. Dans le coeur de la rose se trouve repr�sent�e la Trinit�. La premi�re couronne de la rose est occup�e par des anges musiciens, orants et thurif�raires. La deuxi�me couronne comporte des rois jouant de la harpe ou portant des flambeaux. Les troisi�me et quatri�me couronnes comportent des trilobes et des quadrilobes garnies de feuillages.

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(50) : Statue, en marbre, de Jeanne d'Arc (XX�me si�cle), oeuvre de Ch. Desvergnes.

(50) : Statue de saint Paul Aur�lien.

 

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(51) : Statue, en bois, de saint Antoine l'ermite (1750).

(53) : Tableau, huile sur toile, de la Crucifixion (XIX�me si�cle).

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(55) : Crucifix, en bois, dat� du XV�me si�cle. Il s'agit de l'ancien vicariat du Crucifix ou Crucifix des Champs, une des sept paroisses du Minihy-L�on. Celui du Crucifix de la ville lui fait pendant � l'autre pilier.

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(56) : Enfeu avec la dalle fun�raire de Guillaume de Kersauzon.

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(56) : Vitrail dat� de 1560 et restaur� par la Fabrique du Carmel du Mans. Sc�nes repr�sent�es : accueillir les p�lerins, racheter les captifs, soigner les malades et nourrir les affam�s.

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

  (57) : Baptist�re, en bois, des ateliers Derrien.

  (57) : Enfeu situ� pr�s du baptist�re.

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

(59) : Sarcophage, en pierre, dat� semble-t-il du XI�me si�cle (situ� � gauche du porche Sud). Cisel� de cinq arcades, de feuilles de v�g�taux, d'arbres d�pouill�s de leurs feuilles et d'une croix ancr�e, il passe aussi pour �tre, d'apr�s certains historiens, la s�pulture de Conan M�riadec, premier roi chr�tien de Bretagne, mort en 421.

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

  (60) : Grandes orgues, construites par les anglais Robert et Thomas Dallam. 

    (60) : Grandes orgues avec buffet dat� de 1660. L'instrument comporte 2118 tuyaux et a �t� restaur� en 1986 par la maison Renaud. 

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

    Le ma�tre-autel du Choeur, en marbre de Mouroux, avait �t� command� en 1746 � Henry Villars (architecte du dioc�se du Mans). Encadr� de deux anges, cet autel est surmont� d'un Ciborium. Le Ciborium abritait le ciboire contenant la Sainte Eucharistie. Surmontant l'ancien ma�tre-autel, il a la forme d'un palmier symbolisant l'�ternit� et la r�surrection. Il existe en France trois ciboriums semblables, � Amiens, Reims et Saint-Germain.

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

 Tabernacle mural, situ� derri�re le ma�tre-autel (Choeur)

El�ment situ� � droite du ma�tre-autel (Choeur)

    

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Stalles provenant du ch�teau de Kerjean (Choeur)

Stalles provenant du ch�teau de Kerjean (Choeur)

 

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Stalles du Choeur, en ch�ne massif, de 33 si�ges (d�but du XVI�me si�cle)

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Stalles du Choeur, en ch�ne massif, de 33 si�ges (d�but du XVI�me si�cle)

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Dalle fun�raire dans le Choeur (lieu se d�pulture de saint Paul Aur�lien)

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

 Chemin de Croix

 Chemin de Croix

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

 Chemin de Croix

 Chemin de Croix

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

   
   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

   
     

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

  

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Confessionnal

Confessionnal

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Confessionnal

Confessionnal

   

M�daillon d'une porte ajour�e d'un confessionnal (le Christ porte sa croix)

 M�daillon d'une porte ajour�e d'un confessionnal (saint Pierre, le ren�gat pardonn�)

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

B�nitier

B�nitier

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

B�nitier

B�nitier

    

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

B�nitier

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Porte de la sacristie

Portes donnant  sur le Porche Ouest

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Plaque comm�morative

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Statut de Saint-Mathieu

Statut du Christ

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Enfeu

Enfeu

   

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Enfeu

Enfeu

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

Enfeu

 

Cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne)

M�canisme de l'ancienne horloge de la cath�drale

 

Nota : les photos r�alis�es par Roger Frey sont la propri�t� du site infobretagne.com.

� Copyright - Tous droits r�serv�s.

OSZAR »